Forcément, le football africain et arabe a évolué et avec lui les compétitions régionales et continentales dont le niveau a été du coup relevé… Assurément, la transformation qu'a connue cette compétition ne peut que lui faire du bien et lui donner une autre raison d'être. Celle qu'on a toujours cherchée pour que les moyens soient à la hauteur des ambitions. Après les demi-finales, disputées le week-end, on passe désormais aux finales où les meilleurs seront, en cette occasion, à l'épreuve. Deux équipes tunisiennes, une équipe marocaine et une autre algérienne. La finale de la coupe des vainqueurs de coupe de l'Union nord-africaine (UNAF) doit opposer en aller et retour la JSM Béjaïa à l'ES Tunis. La finale de la coupe des clubs champions mettra aux prises le Club Africain de Tunis et les Marocains des FAR Rabat. Cette phase finale se jouera en aller et retour le jeudi 8 janvier (15 h) à Tunis et le dimanche 25 janvier à Rabat. Pour ce qui est de la coupe des clubs vainqueurs de coupe, la finale aller est prévue le mercredi 7 janvier, à Alger, et le retour le mardi 20 janvier à Tunis. Pour la JSMB, les choses sérieuses commenceront bientôt, particulièrement ce face-à-face qui s'annonce d'ores et déjà déterminant pour le titre. Le 7 janvier, les deux clubs en découdront à Alger. Un match dont on a déjà commencé à parler et surtout à s'y préparer. Il faut dire que ce genre de rencontre ne peut passer inaperçu pour les deux équipes qu'elle fera rêver. On s'attend à un match disputé, ouvert et qui saura nous fixer sur les dispositions des deux équipes en prévision d'une saison qui s'annonce déjà chargée pour l'une et pour l'autre. Pour ce qui est des autres équipes, qui font partie de l'autre finale, on n'est pas censé ignorer que, sur le papier, leurs chances de s'imposer ne sont pas aussi évidentes. Question d'aptitude, mais aussi de passé, d'expérience et d'historique dans ce genre d'épreuve… Reste qu'en football, il faudrait toujours se méfier des surprises et surtout des équipes qu'on ne connaît pas et dont on parle peu. M. G.