Son triplé réalisé samedi avec Chelsea contre Watford, en huitièmes de finale de la Cup (3-1), a mis fin pour lui à deux mois de silence devant le but. Son triplé réalisé samedi avec Chelsea contre Watford, en huitièmes de finale de la Cup (3-1), a mis fin pour lui à deux mois de silence devant le but. Pour autant, Nicolas Anelka, toujours meilleur «scorer» de Premier League (14 buts) ne s'en contente pas. L'attaquant des Blues a déclaré dimanche dans L'Equipe ne pas être «content» de lui, de ses performances réalisées cette saison. «Malgré les buts, je ne suis pas content de mon jeu, dit-il. Voilà, je ne suis pas content de moi. L'important pour moi, ce n'est pas de marquer mais de bien jouer. Et je n'avais pas la sensation de bien jouer, même quand je marquais.» L'international tricolore n'est pas un homme de surface, il le reconnaît. «J'aimerais plus participer au jeu. Quand tu es tout seul devant, c'est parfois difficile», confie-t-il. C'est la raison pour laquelle son association avec Didier Drogba pourraît lui permettre de retrouver le sourire. Sous l'ère Scolari, les deux hommes n'avaient pratiquement jamais été alignés ensemble. Avec l'arrivée de Guus Hiddink, cette situation pourrait changer. Elle va sans doute changer. Samedi en effet, sous la direction de l'entraîneur adjoint Ray Wilkins, Anelka et Drogba ont tous deux débuté la partie. Certes, l'ancien Parisien a «débuté sur le côté droit mais pendant les vingt dernières minutes, oui, c'était bien», se félicite-t-il. «D'ailleurs, à ce moment-là, on a marqué les trois buts, rappelle-t-il. Nous avons montré que nous pouvions jouer ensemble et marquer. Le fait d'avoir Didier à côté a changé le match. J'avais plus de liberté.» En somme, tout ce dont un attaquant a besoin pour être heureux.