Le leader sétifien n'a pas raté l'occasion de célébrer par un succès ses retrouvailles avec son public. Sétif Stade du 8-Mai Affluence : record Arbitres : M. Boumaza assisté de MM.Fedaoui et Saadi Avert : Aksas 16' et Laifaoui 75' (ESS) Boulemdais 23'et Megalti 65' (JSMB But : Hemani 45'+1 (ESS) ESS: Ferradji,Aksas,Laifaoui,Diss,Francis,Lemouchia,Belkaid,Adiko (Yekhlef 62'), Hadj Aïssa ( Seguer 79'), Djediat, Hemani (Benchadi 86'). Entraîneur : Aït Djoudi JSMB: N'jeukam, Boulemdais (Ghazi 62'), Megalti, Boukessassa ( Anani 84'), Bélatréche ( Belkheir 62'), Zafour, Zerdeb, Messali, Lahmar, Belakhdar, N'jeung. Entraîneur : Chay Pour son retour sur son terrain qu'il n'avait pas foulé, depuis la phase aller, le leader sétifien n'a pas raté l'occasion de célébrer par un succès ses retrouvailles avec son public en profitant de la venue de son dauphin béjaoui pour en même temps se donner plus d'air en tête de classement en portant l'écart qui le sépare de ses poursuivants immédiats à huit longueurs. On peut dire que les Sétifiens sont bien partis pour réaliser leur objectif de remporter le titre cette saison, mais ce fut tout de même dur face à des visiteurs qui ont chèrement vendu leur peau, prouvant que leur bonne position au classement n'est guère usurpée. D'ailleurs ce sont eux qui allaient ouvrir les hostilités dés le début du match en obtenant deux corners qui n'ont rien donné. La réplique des locaux fut instantanée par l'intermédiaire de Djediat qui inquiète N'jeukam sur coup, franc à la 7' avant que dans la foulée Francis ne s'y mette lui aussi par un joli travail sur le côté droit ponctué par un centre que les défenseurs béjaouis repoussent en catastrophe en corner. Le ton était donné mais sans que l'on assiste par la suite à des occasions franches de scorer à part cette tête de Diss qui a raté de peu le cadre. Le jeu se stabilisant au milieu du terrain on n'attendait que le coup de sifflet de l'arbitre signifiant la mi temps quand le stade fut soudainement tiré de la léthargie qui commençait à le gagner. En effet, le temps réglementaire venait d'être dépassé d'une minute quand sur un joli service de Hadj Aissa, Hemani place une tête imparable ne laissant aucune chance à N'Jeukam pendant que les gradins s'enflammaient. Une réalisation venue à un moment crucial dont les béjaouis n'allaient pas pouvoir s'en remettre durant la seconde période qui n'apporta aucun changement au tableau d'affichage, les Sétifiens se contentant de gérer leurs efforts et ce maigre acquis suffisant à leur bonheur. M.R. Chay : « Nous avons pris le but dans un mauvais moment » « En venant à Sétif, on savait à quoi s'attendre et c'est la raison pour laquelle nous avons opté pour un schéma tactique consistant à priver l'adversaire de ballons. Une stratégie qui nous a bien réussi jusqu'à ce que l'on encaisse cde but à un instant fatidique de la rencontre. En seconde période, on a bien tenté de se reprendre mais on s'est heurté à une équipe bien organisée. Cela dit je reste satisfait de la production de mes joueurs qui ont fait ce qu'ils ont pu. » Aït Djoudi : «Ce fut difficile mais l'essentiel a été fait» « Je pense que ça a été notre match le plus difficile depuis le début de la saison. Il faut dire aussi que nous avons eu affaire à une bonne équipe de Béjaia très appliquée. Pour nous il était impératif de marquer le plus tôt possible pour empêcher le doute de s'installer, on a multiplié les tentatives jusqu'à trouver la faille à un moment crucial de la rencontre portant ainsi un coup au moral de notre adversaire. En seconde période, nous savions que les Béjaouis allaient jeter toutes leurs forces dans la bataille pour tenter de revenir au score et c'est en tenant compte de cela que nous avons opéré de manière à les contenir tout en menant des offensives en prenant soin de ne pas trop nous découvrir et voila, nous avons réussi dans notre mission qui consistait à gagner et c'est l'essentiel. » Ave Serrar ! Il faisait bon y être avant-hier dans la chaleur ambiante du stade du 8 Mai où le leader a remporté une bataille importante pour la suite de la guerre, à l'issue d'une rencontre qui était aussi et surtout placée sous le signe des retrouvailles avec ses supporters. De ce point de vue, ce fut une totale réussite dans un climat de parfaite communion et au bout du compte une mission accomplie, parfaitement comme attendu avec à la clé trois points supplémentaires permettant aux Sétifiens d'embarquer dans le grand huit laissant leurs poursuivants à l'état de nuage de poussière loin derrière. Tout n'a donc pas été autrement de ce qu'on pouvait attendre de la part de cette Entente conquérante, et apparemment ainsi va-t-il en aller jusqu'au bout, tel que réglé par Serrar qui a fixé rendez vous à son monde pour la fin de la saison quand sonnera l'heure des moissons. En attendant, on ne peut qu'applaudir et souhaiter aux noir et blanc bonne continuation dans cette non moins bonne voie, ne laissant à leurs supporters rien d'autre à faire qu'à croiser les doigts. C'est que tant de succès ne peut que susciter de la jalousie quelque part, où les propos triomphalistes de Serrar ne doivent pas être sans engendrer une levée de mouchoirs. C'est-à-dire là où ils sont perçus comme de la provocation, et moins à tort qu'à raison. Ainsi, le sang appelant le sang, il ne doit pas être étonnant si du côté de Bougie la petite, on nourrit l'intime espoir de voir les cousins de la grande rabaisser le caquet à ces insolents échos qui montent des Hautains Plateaux et étendent leur aile impératrice par-dessus le Mont Gouraya à la conquête du Djurdjura. Certes, faute d'être partis à point, les Canaris ont repris du poil de la bête ces derniers temps en se sentant une âme de Jumbo Jet, mais en vain, c'est à la vitesse supersonique qu'il va leur falloir voler pour espérer tout au moins humer un petit parfum du territoire que l'Aigle noir a marqué de son envergure, à la mesure d'une maquette de l'empire, que Serrar s'est mis en tête de bâtir. M. Raber Accrochage entre Ferradji et Boukessessa N'ayant pu contrôler son élan sur une action, l'attaquant béjaoui Kouider Boukessassa est allé percuter violemment le gardien Ferradji. Ce dernier, en se relevant n'a pas manqué de dire à l'ancien hamraoui ce qu'il en pensait et il n'en fallait pas plus pour que les deux joueurs en viennent aux mains avant d'être séparés par leurs coéquipiers. Zerdab : « Nous n'allons pas baisser les bras »
* Peut-on connaître votre sentiment après cette défaite ? Je pense que le match a été équilibré et le fait qu'on n'ait perdu que par la plus petite des marges démontre qu'on n'a pas démérité. Cela dit, il est vrai aussi que nous sommes tombés sur une grande équipe, ce qui fait qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter outre mesure après cet échec qu'on va tâcher d'effacer dés la prochaine journée. * Personnellement votre déception doit être atténuée par le fait que de l'avis des présents vous avez été le meilleur élément de votre équipe, non ? Oui et non, car je ne vous cache pas que si ça me fait plaisir que ma prestation puisse être du goût de l'assistance, au fond, je préférerais mal jouer et voir mon équipe réaliser un bon résultat. L'idéal serait bien sûr que je joue bien et que mon équipe gagne, comme on tâchera de faire en sorte que ce soit souvent le cas à l'avenir. * Après cette défaite vous accusez désormais un retard de huit points sur le leader sétifien, comment voyez-vous à partir de cette marge la suite du parcours de votre équipe ? Je pense qu'il n'a jamais été question pour nous de jouer le titre cette saison où notre objectif a toujours été de terminer sur le podium et on va tâcher de continuer à s'accrocher pour conserver notre bonne position au classement. De toute façon nous n'allons pas baisser les bras. * Que pouvez-vous dire aux supporters qui ont fait le déplacement avec vous ? Je leur dirai que je regrette beaucoup qu'on n'ait pu leur offrir un résultat qui aurait pu les rendre heureux, mais je leur promets que ce n'est que partie remise et on aura tout le temps de leur procurer les instants de joie qu'ils méritent. Entretien réalisé par R. K. Une bonne petite galerie béjaouie Pour ce match contre l'Entente à Sétif, la JSM Béjaia a pu compter sur le soutien de ses fidèles supporters qui n'ont pas hésité à faire le déplacement malgré le froid et les chances infimes que pouvait avoir leur équipe à réussir un bon résultat. Ces inconditionnels qui étaient prés d'un millier, ne sont pas passés inaperçus avec leurs banderoles et l'ambiance bon enfant qu'ils ont créée sans qu'aucun dépassement de leur part ni du côté des supporters locaux n'ait été à signaler. Francis ridiculise Belatrèche Pour quelqu'un qui se serait trouvé en dehors du stade et en entendant les clameurs qui se sont élevées à la 35', nul doute qu'il aurait cru à un but des locaux. Pourtant le score était encore à zéro partout mais à cet instant, Francis le Camerounais de l'Entente a été l'auteur d'un geste technique de toute beauté par lequel il a envoyé son vis-à-vis de la JSMB Belatréche mordre le tartan les quatre fers en l'air provoquant une formidable ovation des supporters. Hadj Aissa capitaine Titularisé d'entrée pour ce match face à la JSM Béjaïa, Hadj Aissa s'est vu en plus confier le brassard de capitaine. Une marque de considération de la part du coach qui a fait plaisir au meneur de jeu ententiste qui avait tout de même fière allure avec le brassard au bras.