L'attaquant du Mouloudia d'Oran, Chaïb Toufik, avoue que si l'ambiance de l'équipe continue sur cette lancée, le pire est à craindre la semaine prochaine face à l'USMA. L'attaquant du Mouloudia d'Oran, Chaïb Toufik, avoue que si l'ambiance de l'équipe continue sur cette lancée, le pire est à craindre la semaine prochaine face à l'USMA. Comment est l'ambiance au sein du groupe ? On ne va pas cacher le soleil par un tamis. Vous voyez bien que ce n'est pas la joie de vivre, les joueurs ont le moral au plus bas. On ne ressent plus cette motivation avec un taux d'absentéisme grandissant… C'est le cas de le dire. Personnellement, si je m'entraîne, c'est pour mon intérêt, afin d'être prêt le jour de la compétition. S'arrêter est néfaste pour la forme du joueur. Le problème d'argent, tout le monde le connaît, ce n'est pas un fait nouveau, ça fait quand même six mois qu'on attend d'être régularisés, sans résultat. Les choses ne sont pas claires au club, n'est-ce pas ? Sincèrement, je ne comprends rien, on est tous dépassés. Nous les joueurs, on se sent floués, les résultats sont là, on a réussi à réaliser une bonne première phase de championnat, mais en contrepartie les joueurs attendent toujours d'être régularisés. Je crois que le volet financier est très important. Si on veut avoir des joueurs qui se transcendent et se donnent à fond, il faut les payer afin qu'ils se concentrent entièrement sur leur travail et rien d'autre. C'est la tête qui dirige le corps et non pas l'inverse. Selon vous, si on règle le problème financier, l'équipe sera-t-elle prête à continuer sur sa lancée… Du point de vue de l'effectif, on dispose d'un bon groupe capable d'apporter beaucoup, il y a des joueurs talentueux et très expérimentés, il y a même des doublures, il suffit seulement de mettre cet effectif dans les meilleures conditions possibles. Avec le manque de moyens, on a réussi à réaliser de bons résultats. Imaginez si les moyens suivent ! Comment voyez-vous le prochain match contre l'USMA ? Sincèrement, je ne peux pas vous répondre maintenant. Si la situation perdure, le pire est à craindre, on risque de se faire ridiculiser, car le groupe est disloqué et démotivé par cette histoire d'argent. D'ici là, les choses peuvent évoluer dans le bon sens. C'est ce qu'on souhaite. Pourquoi y aura-t-il du nouveau cette semaine ? Je ne sais pas, mais j'ai entendu dire qu'on envisage d'organiser un déjeuné ensemble ce samedi, j'espère qu'il y aura quelque chose de concret. Le MCO, c'est l'équipe des paradoxes, les résultats sont là, les moyens non… Notre force, cette saison, c'est la volonté des joueurs. C'est avec cette envie de porter soigneusement les couleurs du MCO qui nous permet d'être à la position qu'on occupe aujourd'hui. Espérons seulement que la situation va évoluer. Entretien réalisé par L. Brahim Un membre de la DJSL confirme «C'est le président qui fixe le lieu et la date de l'AGO» Comme par hasard, un membre de la DJS, responsable des associations, se trouvait au stade Zabana en train de travailler le volet physique avec des arbitres fédéraux. Soudain, il s'est mis à parler dans son portable à haute voix. Il avait certainement affaire avec un membre de l'AG du Mouloudia qui, à travers la discussion, contestait la tenue de l'AG au niveau du local. Le représentant de la DJS lui a répondu clairement : «La DJS n'a rien à voir avec les décisions prises par les clubs concernant la tenue de l'assemblée. On ne fixera ni le lieu ni la date», avait-il annoncé à celui qui l'a sollicité pour ce problème. Ainsi, ce représentant de la DJS venait réconforter Elimam qui tient à tenir cette AG au niveau du siège de l'équipe. Elimam 1 - opposition 0. Seuls Ouasti et Bengoreine manquent à l'appel Deux éléments manquent toutefois à l'appel. Il s'agit de Bengoreine et Ouasti dont l'absence commence à prendre une allure de boycott. C'est avec beaucoup d'inquiétude que les responsables du Mouloudia constatent la défaillance de ces deux défenseurs.