C'est une réalité : le PSG a déjà subi de plein fouet les conséquences du fair-play financier (FPF). Après avoir investi près de 250 millions d'euros entre les saisons 2012-2013 et 2013-2014, le club de la capitale a dû revoir ses objectifs de recrutement à la baisse et respecter les sanctions infligées par l'UEFA, au titre du respect du FPF. Et dans une interview accordée au Parisien, Nasser Al-Khelaïfi ne peut qu'avouer son désaccord avec l'ensemble des principes prônés par les instances du football européen. "Je ne sais pas si Michel Platini veut tuer le football français mais le fair-play financier n'est pas juste, explique-t-il au quotidien. Il est même difficile de le comprendre. Les grands clubs restent grands et les petits restent petits. On respecte ces règles mais on souhaite discuter avec l'UEFA en octobre pour essayer de les faire changer un peu. Sinon les investisseurs ne viendront plus dans le foot, ils iront dans d'autres sports comme la Formule 1."