Pointés du doigt au lendemain du match nul concédé face à l'OM Ruisseau, les deux éléments qui forment le secteur offensif des Rouge et Blanc, Medjahed et Balegh, ne sont pas prêts d'oublier cette rencontre Pointés du doigt au lendemain du match nul concédé face à l'OM Ruisseau, les deux éléments qui forment le secteur offensif des Rouge et Blanc, Medjahed et Balegh, ne sont pas prêts d'oublier cette rencontre. En effet, les supporters du Mouloudia, présents dans les travées du stade 20-Août-55, s'en sont pris non seulement à ces deux jeunes joueurs mais aussi à l'entraîneur, l'accusant d'avoir fait trop confiance à ce duo. Belatoui, qui veut rester inflexible à l'intimidation des supporters, a tenu à défendre ces deux joueurs. «Il y a des jours comme ça, où un joueur fait preuve de maladresses, comme ce fut le cas face à l'OMR. Mais ces ratages ne remettent jamais en question les qualités de ces deux éléments qui sont actuellement les plus en forme», dira Belatoui au sujet de Balegh et Medjahed. «Il ne faut pas les blâmer pour avoir raté quelques buts, au contraire, il faut les féliciter d'avoir créer ces occasions. Maintenant, il leur reste une étape, celle de se montrer plus efficace, je pense que ça viendra avec le temps», dira Belatoui qui n'a pas encore tranché s'il opérera des changements ou pas au sein de cette attaque durant le prochain match face au SAM. Ils avaient le visage fermé D'habitude souriants, les deux attaquants oranais se sont présentés hier aux entraînements avec un moral au plus bas. En effet, Balegh et Medjahed, qui étaient les premiers à venir au stade St Eugène, ont serré la main à leur coach sans pour autant lui jeter le moindre regard avant qu'ils n'aillent rejoindre le banc de touche. Les deux joueurs qui se sentent coupables au lendemain de ce match n'arrivaient même pas à placer le moindre mot jusqu'à l'arrivée de Mezouar qui n'a pas cessé de leur parler afin de leur remonter le moral. Il a suffi de cet entretien avec l'ancien du CRB pour que les deux joueurs se mettent à parler et discuter avec le groupe. A. L. Medjahed : «Je n'ai plus le moral» Apparemment, le groupe n'est pas satisfait du nul ramené de l'extérieur face à l'OMR ? Si on se fie à la physionomie du match, je dirai que nous avons raté deux précieux points, car on a dominé la majeure partie de la rencontre sans pour autant réussir à faire la différence. Ce match on devait normalement le gagner. Mais on ne l'a pas fait. Ce qui explique cette désolation qui existe au sein du groupe au lendemain de cette rencontre. Mais un point de l'extérieur n'est pas si mal non ? Oui, mais pour une équipe qui joue pour l'accession il faut ramener des points de l'extérieur et saisir de telles opportunités pour s'approcher du trio de tête. C'est vrai que nos chances s'accroissent d'une journée à l'autre, mais il vaut mieux qu'on assure cette accession le plus tôt possible. Au lendemain de ce nul, on a accusé ouvertement le secteur offensif dont vous faites partie. Qu'en pensez-vous ? Je n'ai rien à dire. Nous les attaquants, on doit assumer nos responsabilités. Je dois reconnaître que nous avons raté deux à trois occasions de scorer. Je n'arrive pas à expliquer les raisons de ce manque de réussite pour le moment, car ça me fait encore mal de penser à ce match face à l'OMR. Comment expliquez-vous ce mutisme de l'attaque ? Je ne sais pas trop. Pourtant, nous les attaquants ont fait l'effort nécessaire durant chaque match, mais on n'arrive pas à concrétiser les occasions qu'on se procure à chaque rencontre. J'avoue que cela devient pesant sur le plan mental. On peut dire que vous ne supporter plus la pression ? Personnellement, j'évolue ces derniers temps avec cette obsession de marquer ce but. Le fait de rester muet tout ce temps-là me met mal à l'aise. Je me dis à chaque fois que je ne dois pas me casser la tête avec cette histoire. Mais je me trouve à chaque fois en train de chercher ce but. Je dirai aussi que personne au MCO ne marque, ce qui est en train de doubler cette pression. Si quelqu'un d'autre arrive à marquer plus souvent, il peut libérer tout le groupe. Comment comptez-vous vous surpasser ? Je ne sais pas trop où j'en suis. Il n'y a pas trente-six façons pour se surpasser, il faut retrouver le plus tôt possible le chemin des filets. Actuellement, je n'ai plus le moral. J'essaye d'oublier ce match face à l'OMR et penser à celui du SAM, qui est aussi très important pour nous. Mais la solution à mon problème est de marquer le plus vite possible. Mais vous n'êtes pas un avant-centre pour être obligé de marquer… Les gens ne comprennent pas ça. Pour eux, je suis un attaquant et je dois marquer plus souvent. Même moi durant les premiers temps, je me contentais de faire de bonnes prestations, mais au fil du temps on m'a mis cette pression supplémentaire qui est de marquer. Face au SAM, il n'y aura pas de pression, puisque vous allez jouer sans la présence du public. Serait-ce le match idéal pour vous les attaquants Non pas du tout. Notre public nous rend d'énormes services. Le fait d'évoluer à huis clos ne nous arrange absolument pas. Mais nous n'avons pas trop le choix on doit impérativement gagner ce match. Entretien réalisé par Amine L. 5 matches à Oran, qui dit mieux ? En embuscade pour loger à l'une des trois premières places du classement, les Hamraoua devront aborder un virage décisif pour l'accession en ce mois de mars. En effet, les gars d'El Hamri auront un avantage considérable en livrant cinq rencontres, et non moindres, à Oran. D'aucuns estiment que ce sera le moment pour les camarades de Kechamli de non seulement d'atteindre le podium mais aussi de se mettre à l'abri jusqu'à la fin de saison. Pour cela, les Oranais devront penser à faire le plein en ce mois de mars d'abord, où ils auront à livrer trois rencontres au stade Habib-Bouakeul, respectivement face au SA Mohammadia, à l'ASM Oran et au MO Béjaïa. Des matches que le Mouloudia ne devra absolument pas rater : «Nous devons gagner ces trois matches et faire ensuite nos comptes», diront les joueurs. Mais voilà, ils ne devront pas crier trop tôt victoire, puisque même at home, ils trouvent les pires difficultés à gagner, comme en témoignent d'ailleurs les deux dernières victoires acquises dans la douleur. Pour espérer faire le plein, Belatoui devra corriger quelques lacunes parues au niveau du secteur offensif, considéré actuellement comme le maillon faible de l'équipe. Le premier match de cette série de rencontres que le MCO devra aborder à Oran sera l'occasion propice pour le jeune entraîneur des Rouge et Blanc de remettre de l'ordre au sein de cette ligne offensive appelée à être plus percutante. Le fait de jouer à huis clos permettra au staff technique d'éviter la pression du public mais aussi de lui préparer l'équipe pour le très attendu derby face à l'ASMO. Mezouar : «Mon expérience me permet de donner ce plus à l'équipe» Bien qu'il soit absent lors du dernier match contre l'OMR, Arafat Mezouar estime que son équipe est passée à côté d'une victoire. Pour lui, le secteur offensif manque douloureusement d'expérience : «Je pense que l'équipe a besoin d'expérience au cours de ces prochains matches, notamment sur le plan offensif car la défense tient bon vu les éléments qui composent ce secteur», dira l'ancien joueur du CR Belouizdad, avant d'ajouter : «L'objectif de l'équipe est l'accession, c'est évident. On doit donc mettre tous les atouts de notre côté pour espérer accéder dans les meilleures conditions possibles. L'équipe doit garder sa stabilité, on doit faire tourner l'effectif au niveau de l'attaque jusqu'au moment où on trouvera la formule idéale. » Mezouar qui a raté le match de l'OMR, pour un torticolis, a repris le chemin des entraînements avec le groupe, hier matin, au stade St Eugène. Il compte se donner à fond cette semaine, avec l'espoir de jouer le prochain match contre le SA Mohammadia. «Je me sens en forme. Sur le plan physique, je suis complètement guéri. J'espère que je serai présent pour le prochain match.» Un huissier de justice pour constater les absences Le président du MCO, très remonté contre les joueurs qui n'hésitent plus à sécher les reprises des entraînements, affirme qu'un huissier de justice est déjà sur place pour constater les absences. «On ne badinera pas avec la discipline. Un huissier de justice commence déjà à superviser les entraînements. Une partie de leur prime sera tronquée en fin de saison d'une manière légale», dira Elimam.
Mezaïr, Bengorine, Bettouaf et Aïni ratent la reprise Quatre éléments, et non des moindres, ont raté la reprise des entraînements. Il s'agit de Mezaïr, Bengorine, Bettouaf et Aïni. Ce dernier avait avisé ses responsables puisqu'il passe son permis de conduire. Belghomari irrite Elimam Absent, mercredi dernier, alors que l'équipe comptait sur lui pour ce déplacement dans la capitale, Safi Belghomari n'a pas hésité à faire autant hier matin aux entraînements. En effet, l'absence de l'ancien joueur du Mouloudia d'Alger a marqué cette reprise, mais surtout n'a pas échappé à l'œil du président Elimam qui était très en colère contre son joueur : «Belghomari n'a aucun problème, encore moins celui d'argent. Nous l'avons recruté pour relancer sa carrière au MCO, mais aussi pour nous aider durant cette phase retour. Rien de cela n'est arrivé pour le moment. Personnellement, je ne connais guère les raisons de ses absences. En tout cas, ce n'est pas sérieux de sa part», dira Elimam. Il devra reprendre aujourd'hui Joint par téléphone par un responsable du club, Belghomari a promis de reprendre les entraînements ce matin avec le groupe, sans pour autant avancer les raisons de ces absences.