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Adane Rachid : «J'aurais tellement voulu continuer à servir la JSK»
Publié dans Le Buteur le 11 - 03 - 2009

«Un grand hommage aux chanteurs de la région particulièrement à Matoub qui, même avec des béquilles, a été du voyage au Zaïre en 90»
Rougi, comme aimaient à l'appeler ses fans à la JSK durant les années 83-97, Rachid Adane, l'ex-Canari, se rappelle toujours de ses 14 belles années passées sous les couleurs de son club fétiche, la JSK, avec lequel il a réussi à décrocher beaucoup de titres nationaux et continentaux. D'aucuns estiment que ce charmant garçon a encore du jus et est encore capable de rendre d'énormes services à la JSK. Malheureusement, les choses ont mal tourné pour lui, comme il l'avait laissé dire, préférant ainsi raccrocher malgré lui et quitter sa chère kabylie. Arrivée en 83 de l'USMA d'Alger où il a joué dans toutes les jeunes catégories, Rachid figure a réussi à se faire une place parmi deux générations des joueurs d'une grande valeur, avec les Larbès, Ali Fergani… puis les Sadmi, Haffaf, Amara… et la liste est encore longue.

«La force de la JSK, c'était sa stabilité»
L'enfant de Tizi Rached, l'invité de l'émission sportive Addal + que diffuse la chaîne de télévision berbère, se rappelle de tous les moments qu'il a vécus à la JSK. Selon lui, la JSK avait un atout qui faisait d'elle un club puissant. Il s'agit sans conteste de cette stabilité irréprochable tant au niveau de son staff administratif que technique. «Depuis mon arrivée à la JSK en 83, je n'ai travaillé que sous la coupe de Stéphane Ziwotko et Mahieddine Khalef, deux hommes qui ont permis à la JSK de survoler les cieux et d'en faire pendant plusieurs année un club de référence. Avec eux, on se sentait vraiment bien. Ils étaient comme des pères pour nous. Il y avait du sérieux au travail et personne ne pouvait tricher. Ils étaient rigoureux dans le travail et les résultats ne faisaient que suivre. Sous leur houlette, la JSK a arraché un maximum de titres.”
«Même les agents du stade ont contribué à sa réussite»
«Si la JSK est actuellement un grand club, ce n'est pas par pur hasard, c'est le fruit d'un labeur d'une longue haleine. Les dirigeants et les joueurs qui se sont succédé se sont tous sacrifiés pour le bonheur de tout un peuple. Mais la chose la plus importante, c'est qu'on a tendance à ne pas mentionner l'apport des agents du stade dans la réussite de la JSK. Oui, il faudrait bien le rappeler à chaque fois, les agents du stade ont permis à la JSK de se faire un nom.»
«On ne joue pas à la JSK sur un coup de poker»
“Il faut savoir que la JSK est un grand club qui représente une grande région, pas uniquement la ville de Tizi Ouzou. Elle renfermait d'excellents joueurs ayant une forte personnalité et au talent technique au-dessus du lot. Pour jouer à la JSK, il fallait vraiment être très fort. A l'époque, la JSK avait sa propre école de formation. D'ailleurs, la majorité des joueurs provenaient des jeunes catégories. Lorsque qu'on constatait qu'il y avait un manque, on recrutait à l'intersaison un ou deux éléments capables de ramener un plus, à l'exemple de Ali Fergani du NAHD, Hakim Medane de l'USMH, Saïb de Tiaret, et j'en passe. Sinon, les autres étaient tous issus de l'école de la JSK.”
«Lorsqu'on a changé de nom à la JSK, ça nous avait vraiment choqués»
L'ex-milieu défensif de la JSK a vécu, à l'instar de ses ex-coéquipiers, la période durant laquelle la JSK devint subitement Club Rapid de Tizi Ouzou. Rachid se rappelle bien de cette époque. «ça nous avait fait vraiment choqués. En fait, on a voulu réduire un club d'une grande région, la Kabylie, à un club d'une ville. Le combat des hommes a contraint les pouvoir publics à se résigner.»
«Nous aussi on vivait des moments très difficiles lorsqu'on se déplaçait à travers les autres villes du pays»
Dali avait affirmé sur le même plateau que la JSK était très mal accueillie, à chaque fois qu'elle disputait ses matchs de championnat ailleurs. Selon Adane, “les joueurs kabyles subissaient des pressions de tous genres.” Ses coéquipiers, Mouloud Iboud et Belahcène (Tchipalo) n'ont pas tarder de lui emboîter le pas en condamnant sur la même chaîne les agissements dont ils faisaient l'objet. Iboud a d'ailleurs relaté un match explosif. «Au moment où on s'apprêtait à disputer une rencontre, on entendait des méchancetés des gradins pas du tout tendres. J'étais en tête de file. J'avais le brassard de capitaine et les joueurs étaient derrière moi. La majorité, jeune, avait très peur. Je me suis alors retourné en leur disant : «Ceux qui ne se sentent pas capables de les affronter, qu'ils rejoignent les vestiaires !
Laissez-moi seul, je les vaincrai !» Adane, lui aussi, se rappelle de quelques événements qui ont fait mal aux Kabyles. «Ce n'était vraiment pas beau, car on nous traitait comme si nous étions des étrangers en Algérie. Imaginez-vous qu'à Tiaret, les gens avaient défilé avec le drapeau algérien comme s'ils avaient battu un club étranger. C'était malheureux. C'est pour vous dire seulement que nous aussi avons vécu des moments vraiment pénibles.»
«J'ai accepté de jouer en D2 pour ne pas affronter la JSK»
«J'ai mis fin à ma carrière à la JSK malgré moi. Je pense que je ne devais pas arrêter en 97, car j'avais encore la force de donner encore à la JSK. J'étais classé parmi les meilleurs joueurs du championnat. Malheureusement, des gens ont décidé à ma place et m'ont obligé à arrêter. bruit en rejoignant le Mouloudia d'El Eulma en D2 pour ne pas croiser la JSK en championnat. Je ne pouvais pas affronter mon ancienne équipe, mes couleurs sont le jaune et le vert. Je vous assure que je me reconnais que sous ces couleurs.»
«Nos supporters nous soutenaient même lorsque nous perdions des matchs»
«Je n'omettrai pas de rappeler que les supporters qui venaient des quatre coins de la Kabylie nous aidaient vraiment. Ce qui nous permettait de surmonter les moments difficiles. Même lorsque nous perdions un match, ils nous soutenaient et d'applaudissaient en fin de match. Ils savaient que nous mouillions notre maillot. Les jeunes d'aujourd'hui doivent en faire de même. Jadis, les pères de famille pouvaient bien prendre avec eux leurs enfants au stade. Malheureusement aujourd'hui, ce n'est plus le cas, on ne peut plus se permettre d'aller avec ses enfants au stade ! Il faut savoir que la JSK peut bien traverser des passages à vide. Je me rappelle bien que nous avions un jour perdu quatre matches de suite. Une réunion d'urgente avait décidée entre le staff technique et les dirigeants. Et à la fin de la saison, on avait terminé champions.»
«Un grand hommage aux chanteurs de la région particulièrement à Matoub qui, même avec des béquilles, a été du voyage au Zaïre en 90»
“Parmi ceux qui ont été derrière la JSK durant toutes ses années, il faut souligner nos artistes qui, dans leurs chansons, ont encouragé et aidé la JSK. Aït Menguelet, Idir, Mohand Saïd Oublaïd et plusieurs autres, sans oublier Matoub qui été, lui, très proche de nous. Il assistait même aux entraînements. On ne peut pas oublier son voyage avec nous au Zaïre en 90 tenez-vous bien avec des béquilles. Il ne cessait de nous encourager. Il été vraiment spécial. On n'avait pas le droit de le décevoir, lui qui a été le défenseur de notre cause.»
Lyès A.


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