Après un léger réveil couronné par un précieux succès, le premier du genre ramené de l'extérieur, face au MCS, le RCK continue d'avancer à reculons. Après un léger réveil couronné par un précieux succès, le premier du genre ramené de l'extérieur, face au MCS, le RCK continue d'avancer à reculons. Les coéquipiers de Djerradi, écarté officieusement du groupe, n'ont pu récolter que quatre points, un nul à domicile et une victoire en dehors de leurs bases, au bout des six derniers matches, confirmant ainsi leur chute libre au classement général. Ainsi, les Vert et Blanc sont en train de s'essouffler et n'arrivent plus à garder leur rythme de croisière. Quelles sont les raisons de ce passage à vide ? Pour certains, les plus optimistes, les jeunes loups koubéens ne sont pas en mesure de gérer la forte pression qui pèse sur leurs épaules. Etre sous les feux de la rampe nécessite une certaine expérience et surtout une maturité de groupe, ce qui n'est pas le cas du RCK version 2008-2009. D'ailleurs, pas mal de jeunes talents ont été intégrés au sein de l'effectif actuel et malgré leur savoir-faire, ils demeurent incapables de résistance lors de certains matches face à ces équipes qu'on appelle grosses cylindrées. Cela ne remet en aucun cas leur mérite de gagner une place au sein de l'échiquier koubéen, mais ils ont besoin de temps pour découvrir l'amère réalité de la D1. Pour d'autres, cette situation est prévisible vu la qualité du groupe ainsi que le recrutement et la préparation effectuée à l'intersaison. Mais ce qui semble logique, c'est que le calendrier infernal auquel le RCK est soumis est objectivement derrière le mauvais parcours de l'équipe. Cette succession des matches n'est pas pour arranger les choses pour des joueurs complètement perdus et déboussolés. En plus, leur santé est mise en danger, alors que les responsables de la FAF et de la LNF restent inconscients et ne bronchent pas. Il aura fallu attendre la dernière ligne droite ou presque pour que le Raed bénéfice d'une trêve «forcée» puisque cela n'a pas été un cadeau offert par nos vaillants responsables. Les Vert et Blanc devront reprendre la compétition officielle le 2 avril prochain pour cause de report de leurs deux matches contre l'ESS et le MSPB. Cela dit, cette période d'arrêt ne servira à rien dans la mesure où les cartes sont déjà jouées et qu'il faut justement attendre qu'un miracle survienne pour que le RCK sauve sa peau de la relégation même si mathématiquement ses chances demeurent intactes. De leur côté, les Koubéens auraient aimé que cette interruption dans leur calendrier soit intervenue il y deux mois. Youcef M. Aouameri : «On ne peut pas suivre ce rythme infernal» D'abord, un commentaire sur le dernier faux pas à domicile contre l'USMA ? Croyez-moi, je ne sais pas quoi dire. Je suis incapable d'expliquer cette mauvaise passe qui poursuit notre équipe depuis l'entame du championnat. Dans l'ensemble, on a essayé de jouer et de chercher la victoire, mais nous étions incapables de gagner. Nous avons dominé la rencontre et on s'est créé plusieurs occasions sans pour autant les concrétiser toutes. Il faut avouer que nous avons un énorme problème en attaque. La finition devant les buts adverses nous fait défaut et les attaquants demeurent inefficaces. Ce problème nous fatigue énormément. Ajoutée à cela cette succession de matches qui nous pénalise… … et vous cause un épuisement sur le plan physique… C'est sûr. Cela s'est confirmé face à l'USMA avec plusieurs erreurs défensives et offensives commises à cause de la fatigue. En plus, ce calendrier trop chargé nous empêche de nous concentrer sur notre travail. Le fait de jouer deux matches en l'espace d'une semaine devient stressant et fatigant à la fin. En plus de la fatigue, on est toujours dans le même constat : votre équipe n'arrive plus à être dangereuse et les attaquants multiplient les ratages… Exactement. Je dirai que l'équipe pâtit de cette inefficacité qui nous fait perdre des points à chaque fois. Ce qui nous incite à dire que nous avons besoin d'un finisseur expérimenté qui pourrait donner un nouvel élan à notre compartiment offensif. Ce qui nous rassure, c'est que nous arrivons souvent à nous créer des occasions, mais sans les concrétiser toutes malheureusement. Vous savez, les défenseurs et les joueurs du milieu ne peuvent pas assumer tout le poids de la rencontre. C'est pour cela que nous avons besoin de plus d'efficacité devant. Ne voyez-vous pas que la situation devient inquiétante ? Effectivement. Voilà un entraîneur qui nous lâche en plein milieu du championnat et c'est là que les problèmes commencent au sein de l'équipe. Cette situation pèse lourd sur le moral des joueurs qui demeurent perturbés et déséquilibrés. Aujourd'hui, la situation est confuse et nous n'avons plus qu'à attendre des jours meilleurs et la désignation d'un nouveau coach. C'est une situation délicate que le club traverse. Vous avez l'air abattu… Non, pas du tout. Je suis plutôt déçu de notre parcours en championnat et les problèmes qui ont surgi au sein de notre équipe entre-temps. On n'arrive pas à gagner et c'est inquiétant pour nous. Il faut voir ce qu'il ne va pas. Entretien réalisé par :Youcef Mimoune Stage de 10 jours à Staouéli Profitant de cet arrêt obligé pour une période de 19 jours suite au report des deux prochains matches contre l'ESS et le MSPB, la direction koubéenne a programmé un mini-stage de dix jours à l'hôtel El Mehdi de Staouéli. Un regroupement qui permettra aux joueurs de reprendre leur souffle et de recharger leurs batteries en prévision du reste de leur parcours. Vers le retour de Mecheri Ce qui s'est passé jeudi dernier à la fin du derby contre l'USMA a précipité le retour de l'ex-secrétaire général du club, Sofiane Mecheri. Réclamé par les supporters, Mecheri peut donner un nouveau souffle à l'équipe. A présent, il n'a rien confirmé à ses proches et semble plutôt hésiter dans la mesure où il ne peut pas travailler avec les dirigeants actuels après les déceptions qu'il a encaissées lorsqu'il œuvrait à leurs côtés. L'histoire, tous les Koubéens la connaissent parfaitement.