On ne connaît pas encore la nouvelle date de l'assemblée générale élective de l'USMA ; en revanche, on connaît désormais le nom de celui qui présidera le club durant les quatre prochaines années. C'est Saïd Allik, président de l'USMA depuis 1993. Ce dernier, apprend-on au niveau de la commission de candidatures, vient de déposer son dossier pour briguer un nouveau mandat. Après avoir refusé de le faire à l'occasion de la tenue de la première AGE, dont les travaux ont été arrêtés, pour être ensuite reportés, le président sortant a donc fini par céder à la pression de quelques membres de l'AG qui l'ont sommé de déposer sa candidature, après avoir longtemps insisté sur la nécessité d'élire un autre homme à la tête du club, son vice-président notamment. Cela a été fait samedi passé. Bien entendu, il faudra d'abord passer par les urnes pour réélire Allik, mais il ne faut pas être un devin pour prédire les résultats des votes. On ne voit aucune autre personne qui oserait se présenter à ses côtés, ou qui pourrait le concurrencer à ce poste, d'autant que Abdelkrim Mechia, seul candidat à la présidence avant samedi passé, va certainement se retirer. Mechia se retire Ce nouveau rebondissement risque provoquer une cassure dans les relations entre Allik et son bras droit, Abdelkrim Mechia, qui l'a accompagné durant toutes ces années. Si on n'assiste pas, comme certains pouvaient le croire, au départ de Allik, on assistera très probablement à celui de Mechia qui ne se contentera certainement pas de retirer sa candidature pour la présidence de l'USMA. Le deuxième homme des Rouge et Noir compte se retirer complètement des affaires du club. Une grande partie de supporters, et bon nombre d'observateurs, ne mesurent pas encore les conséquences que pourrait avoir une telle décision. Ils les ressentiront plus tard. Allik, en personne, au cours de son intervention mardi passé, a avait mis en exergue l'importance du rôle que joue Mechia dans la gestion du club en essayant de faire comprendre aux membres de l'AG que l'homme qui s'est porté candidat à la présidence est digne de cette responsabilité. Il est allé jusqu'à menacer que s'il parte «je ne resterai pas une heure de plus après lui». Allik pesait bien ses mots et savait parfaitement de quoi il parlait. Reste à savoir maintenant si Mechia va effectivement se retirer complètement des affaires du club ou non. B. M.