Le huis clos pour aplanir les différends Les récentes sorties médiatiques de Tayeb Berramla et Farid Belabbès qui ont tiré à boulets rouges sur l'entraîneur-adjoint, Rezki Amrouche, qu'ils ont accusé de «semer la zizanie au sein de l'équipe» pour ainsi reprendre leurs propos, n'ont pas manqué de provoquer quelques remous au sein de la direction kabyle. Hannachi, qui n'a pas pris cela à la légère, s'est réuni pendant près de trois heures avec Amrouche et son président de section, Karim Doudane. Une réunion fortuite, nullement provoquée, dira Hannachi, mais là n'est pas l'objet de notre sujet. Quoi qu'il en soit, il paraît que les trois hommes se sont longuement étalés sur cette affaire qui est prise très au sérieux par Hannachi. Pour preuve, il a décidé d'instaurer le huis clos à l'occasion de la reprise des entraînements prévue pour hier à 18h. Ainsi, la direction de l'OPOW du 1er-Novembre n'a pas manqué de placarder une note sur les quatre murs de l'enceinte informant le public en général et les différentes sections sportives que les portes du stade seront fermées à l'heure annoncée ci-dessus. Hannachi, qui avait certainement des choses à dire à son groupe, a préféré le faire en toute intimité, loin des regards extérieurs. Le président kabyle, qui n'a pas manqué de défendre Arezki Amrouche, l'aurait certainement confirmé dans ses fonctions hier. Après, on est bien curieux de connaître la façon avec laquelle la direction kabyle compte s'attaquer à ces foyers de tension. Autrement dit, les deux joueurs accusateurs vont-il être traduits devant le conseil de discipline ? En tous les cas, on ne risque pas de languir longtemps à ce sujet, sachant que la direction kabyle a décidé de s'attaquer sur le vif à cette question. Nous y reviendrons. A. A. A.
