On ne compte plus les miracles de Sergio Ramos. Un but à la 93ème minute de jeu en finale de Ligue des Champions sur la dernière action du match, un autre dans la finale de 2016, encore un à la 93ème en finale de Supercoupe... Le capitaine madrilène semble avoir des super-pouvoirs. Et c'est toujours quand le Real est mal en point que le Sergent Ramos surgit. Comme si la souffrance de son équipe lui donnait la force de se surpasser. Pour le compte des huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions, le capitaine merengue a encore frappé pour sauver les siens. Alors que le Real Madrid se faisait marcher dessus face à des Napolitains surmotivés, Sergio Ramos a rassuré des Merengues qui sont rentrés au vestiaire avec un but de retard et beaucoup de doutes après une première mi-temps catastrophique. En deux coups de tête (51e, 57e), le patron de Madrid a mis fin aux espoirs Napolitains. Une nouvelle démonstration de SR4 qui a impressionné l'ancien défenseur central et capitaine du Real Madrid, Fernando Hierro. L'Espagnol fait partie des légendes du club avec 601 matchs avec le maillot blanc et 127 buts à son compteur. Des statistiques qui font de lui le défenseur madrilène qui a marqué le plus de buts dans l'histoire du club. Dans une entretien accordé à Marca, Hierro a encensé son successeur et avoué qu'il n'avait jamais vu un aussi bon jeu de tête chez un défenseur : « C'est le seul défenseur au monde qui a cette facette dans son jeu. C'est une bête. Pour lui c'est pareil que l'adversaire défende sur l'homme ou en zone. Il a marqué des buts contre Godín, contre Piqué, contre Tiago. Il prend le dessus sur qui il veut. Grâce à la passion, à l'anticipation, à la confiance. Je n'ai jamais vu personne attaquer le ballon comme lui. Moi j'étais plutôt bon de la tête mais lui il est bien meilleur. Honnêtement je n'avais pas la moitié de son jeu de tête. Sa confiance lui permet d'arriver à tous les ballons. Je n'ai le souvenir de personne comme lui. En plus il marque toujours. Pour lui une finale de Ligue des Champions, où il marqué à deux reprises, c'est la même chose que les autres rencontres. On dirait qu'il a un aimant pour attirer le ballon, il est unique. »rapporte onzemondial.com.