Le milieu de terrain algérien, vingt-et-une sélections en équipe d'Algérie, dont il fut le grand absent à la Coupe du Monde, a signé un contrat le liant pour trois années avec l'Estac. Gravement blessé au genou lors de la CAN en janvier de cette année, Yassine fut opéré avec succès par le Professeur Jaeger, à Strasbourg, l'un des plus éminents spécialistes de ce type d'intervention. C'est d'ailleurs dans la capitale alsacienne que Yassine connut Jean-Marc Furlan qui fut son entraîneur au Racing. Se rappelant de ses qualités, ce dernier l'a fait venir à Troyes deux semaines pour le tester. Une semaine de stage à Gérardmer, suivi d'une semaine d'entraînement à Troyes, accompagnées de divers examens médicaux, ont fini par convaincre tout le monde que Yassine était sur la voie d'un complet rétablissement. Incontestablement, c'est une recrue importante que l'Estac vient d'accueillir.?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" / Yassine, la présence de Jean-Marc Furlan a-t-elle été déterminante dans votre arrivée à Troyes ? Bien-sûr que ça a pesé. C'est le coach lui-même qui a souhaité que je vienne à l'Estac. On a d'abord longtemps discuté, lui et moi. J'ai finalement choisi de lui rendre cette confiance qu'il me manifestait. Vous avez été sérieusement blessé en début d'année. Après une aussi longue absence, dans quel état d'esprit arrivez-vous à l'Estac ? Je viens pour relancer ma carrière. J'espère pouvoir apporter un plus à ma nouvelle équipe. J'ai signé pour 3 ans. C'est une durée qui marque la confiance que me témoigne le club. Je souhaite que nous vivions une belle saison, avant, pourquoi pas, que nous puissions viser une montée. A Strasbourg, ça ne s'est pas passé comme vous le souhaitiez… Quand je suis arrivé, c'était pour jouer la montée. Pour un point, nous n'avons pas réussi. La seconde année, ce fut compliqué à cause des problèmes extra-sportifs. Blessé, je n'ai pas pu jouer les cinq derniers mois de la saison qui s'est achevée par une relégation en National. C'est un échec pour moi. Ce retour peut-il vous permettre par la suite de retrouver la sélection algérienne ? Bien-sûr. C'est aussi une grosse ambition pour moi. Je suis aussi ici pour retrouver mon niveau et faire de belles choses pour être de nouveau sélectionné. J'ai beaucoup regretté de manquer le Mondial en Afrique du Sud. Je me suis contenté de suivre les copains à la télévision. C'est difficile. Ils ont finalement réussi un bon parcours pour une première participation depuis une aussi longue absence, même si je pense qu'ils pouvaient faire mieux. Que connaissiez-vous de l'Estac ? J'ai déjà joué ici avec Valenciennes, en L1. Je sais que de nombreux joueurs algériens ont joué ici. Il existe un beau stade et de bonnes installations pour bien travailler et réaliser la meilleure saison possible. Je suis à la fois confiant et ambitieux. Dans combien de temps espérez-vous être opérationnel ? Dans les prochains jours. Les médecins m'ont dit que je pourrai reprendre avec le groupe dès le 1er août. Mon genou va bien. J'ai progressé et je progresse encore tous les jours. Moi, j'espère pouvoir jouer les premiers matches de championnat. C'est le coach qui décidera. Mon poste de prédilection est milieu gauche, mais je peux jouer comme meneur de jeu ou sur les côtés. Estac.fr