Le sélectionneur du Japon Vahid Halilhodzic va finalement «continuer son travail» à la tête de la sélection japonaise, balayant vendredi les doutes qu'il avait lui-même levés concernant son futur à la tête des «Samouraïs bleus» après leur qualification pour le Mondial 2018. «Oui, j'ai beaucoup réfléchi à mon futur, pour les raisons privées que j'ai évoquées hier (jeudi, ndlr). À ceux qui m'ont attaqué, je leur dis: dommage, mais je vais juste continuer mon travail», à la tête de la sélection japonaise, a déclaré Vahid Halilhodzic à la presse. À la suite de la victoire face à l'Australie (2-0) jeudi, qui a envoyé les Japonais au prochain mondial russe, «coach Vahid» avait laissé entendre qu'il pensait à quitter son poste «pour des raisons personnelles», laissant planer le doute sur sa présence en Russie l'été prochain. «Beaucoup de personnes m'ont critiqué malgré le fait que le Japon était en tête de son groupe. Si ça n'avait pas été le cas j'aurais évidemment accepté (ces critiques), mais beaucoup étaient des critiques gratuites», a regretté l'entraîneur bosnien. Mais l'ex-entraîneur du Paris SG veut désormais se tourner vers la Russie. «On ne se prépare pas pour une Coupe du monde trois semaines avant, cela commence aujourd'hui car on ne va pas en Russie en touristes, on veut rendre fiers les supporters japonais», a-t-il affirmé. «Je ne suis pas un robot. Je ne peux pas cacher mes émotions et il est trop tard à mon âge pour changer. Peut-être que je ne suis pas aussi diplomate que mes prédécesseurs, ce qui peut déplaire à certains, mais je suis fier de mon bilan», a-t-il ajouté. Le Japon s'est qualifié pour sa sixième Coupe du monde d'affilée, mais le mandat de Vahid Halilhodzic, dont le profil a fait débat dans l'opinion publique, n'a pas été de tout repos, émaillé de conflits avec la Fédération japonaise rapporte L'Equipe.fr.