«Je veux m'imposer. Je n'ai pas eu la chance de le faire durant les éliminatoires, mais là je pense que l'occasion va se présenter.» * Vous avez finalement rejoint le regroupement de la sélection alors que ce n'était pas prévu, quelles en sont les raisons ? J'ai discuté avec le coach et il m'a fait savoir qu'il ne comptait pas sur moi ce soir. Il m'a expliqué qu'il préférait donner la chance à ceux qui vont me remplacer durant mon absence. * Donc, vous avez rejoint le stage de la sélection avec l'accord du manager de Blackpool ? Cela va de soi. Je ne voyais pas l'utilité de rester en club alors qu'on ne comptait pas m'utiliser. J'ai préféré donc rejoindre mes coéquipiers en sélection et entamer la préparation avec le reste du groupe. * N'avez-vous jamais songé à partir pour un club où vous aurez l'occasion de jouer plus régulièrement ? Non. Je suis un joueur professionnel, et partant de ce principe je ne peux contredire les décisions du coach. Je respecte totalement ses choix. Je pense plutôt mettre à profit cette CAN pour m'imposer et revenir à mon meilleur niveau. Je ne pouvais tout de même pas rater cet événement continental. Et puis, je ne pense pas que cette absence va me coûter ma place en club. * Comment avez-vous trouvé l'ambiance au sein du groupe ? Elle n'a pas changé. Toujours aussi extraordinaire. Sincèrement, j'avais hâte de retrouver les copains. Pour le moment, le stage ne fait que débuter. On attend l'arrivée de tous les éléments pour entamer la préparation. Car, comme vous le savez, il manque encore Belhadj, Yebda et Bougherra. Avec eux, le groupe sera au complet. * Cela vous fait quoi de participer à la première CAN de votre carrière internationale ? Que du bonheur. Je suis très content d'être retenu pour ce tournoi. Il y aura les meilleurs joueurs africains. Du coup, pour le challenge c'est toujours bon d'y être. Je suis très content. * Comptez-vous vous imposer dans le groupe ? Absolument. Je pense mettre à profit ce stage pour arracher une place. Je n'y vais pas avec une pancarte de faire-valoir. Je veux m'imposer. Je n'ai pas eu la chance de le faire durant les éliminatoires, mais là je pense que l'occasion va se présenter. Il ne me restera qu'à la saisir et prouver qu'on peut compter sur moi. * On parle beaucoup des conditions météorologiques qui règnent en Angola, avec des températures très élevées ; ne craignez-vous pas que cela ne se répercute sur votre rendement ? C'est vrai que comparé à ici le climat n'est pas du tout le même. Il n'est jamais facile de jouer sous un taux d'humidité très élevé. On a préféré venir au Castellet en raison des infrastructures et des conditions de travail. Ce qui n'est pas toujours disponible en Afrique. Après, on aura un autre stage de quelques jours là-bas, à partir du 7. ça sera suffisant pour nous acclimater. * Vous avez raté la venue de Zidane, comment avez-vous pris la nouvelle de sa visite ? Les copains m'ont informé le lendemain qu'il était venu. J'étais déçu de ne pas avoir été là. J'espère qu'il remettra ça un de ces quatre pour que je puisse le rencontrer. Entretien réalisé par Mourad H. Bouazza fidèle à son maillot blanc Si la plupart des joueurs de la sélection, pour ne pas dire tous, ont choisi de s'entraîner avec une tenue commune de couleur bleue, le milieu de terrain de Blackpool, Hameur Bouazza, s'est distingué, lui, du reste de ses coéquipiers. Fidèle à ses habitudes, il a choisi de s'entraîner avec un maillot blanc. Habitué aux rudes hivers de l'Angleterre, Bouazza dit trouver le temps du sud de la France printanier ! Frileux s'abstenir !