«La FAF a pris une sage décision en m'envoyant à Zurich» Cette fois-ci, c'est officiel : Anthar Yahia est bel et bien guéri. Ce n'est ni le staff médical de la sélection algérienne ni celui de son club, Bochum qui l'affirment, mais bien le médecin chef de la Fédération internationale de football. Comme prévu, le défenseur international algérien était à Zurich, hier, où il a passé des examens dans la clinique d'Excellence médicale de la FIFA, située dans la ville suisse, des mains de tout un staff médical. Cela a duré toute la journée, signe que l'examen a été approfondi afin que le pronostic médical soit le plus rigoureux possible. Ce dernier a été favorable au joueur puisqu'il a été déclaré apte à reprendre les entraînements et donc déclaré complètement guéri. «La FAF a pris une sage décision en m'envoyant à Zurich» Contacté par nos soins, Yahia n'a pas caché sa satisfaction suite à cette décision. «Je suis heureux de pouvoir reprendre les entraînements et participer ainsi à la Coupe d'Afrique des nations. Finalement, l'initiative de la FAF de me faire examiner par la commission médicale de la FIFA a été très sage, car elle a débouché sur un verdict qui rassurera tout le monde», nous a-t-il déclaré. Il ne veut pas considérer cela comme une confirmation de son assurance quant à sa guérison face aux doutes des médecins de Bochum. «Il ne s'agit pas de dire que j'avais raison ou pas. Le débat n'est plus à ce niveau. L'essentiel est qu'une entité médicale neutre et compétente m'a autorisé à reprendre les entraînements et à prendre part à des compétitions.» «J'ai hâte de retrouver mes coéquipiers» Il était prévu que l'auteur du magnifique but contre l'Egypte à Khartoum rentre en France hier, mais le fait que les examens aient duré toute la journée a fait qu'il ne rentrera au Castellet qu'aujourd'hui dans l'après-midi. «J'ai hâte de retrouver mes coéquipiers et participer à la préparation effective de la CAN. Je rentre avec un excellent moral et avec une grande motivation pour effectuer un très bon tournoi avec les Verts en Angola», a-t-il affirmé. F. A-S.