L'Espérance Sportive de Draâ El Mizan est un club créé en 1946. C'est l'un des doyens de la wilaya de Tizi-Ouzou. L'Espérance Sportive de Draâ El Mizan est un club créé en 1946. C'est l'un des doyens de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce club a, de temps, joué les premiers rôles dans le championnat où il évolue, à savoir, le championnat régional. Il a, par le passé, raté à plusieurs reprises une montée en seconde division (deux paliers seulement séparaient la D2 à l'époque) dans les matches de barrage. Les Meriem, Naili, Belkhodja, Ferrad, puis les Taleb, Moussaoui, Matki et Kara ont marqué de leurs empreintes l'histoire de ce club et avaient donné beaucoup de joie aux inconditionnels. Malheureusement, cette joie s'est consumée telle une bougie au fil des années qui se sont écoulées depuis. Les amoureux du club n'arrivent toujours pas à concevoir ce qui arrive à leur équipe de toujours. Mais les plus avertis (proches du club nous ayant sollicité) n'y vont pas par trente-six chemins pour dire haut et fort que cela est tout simplement dû à un laisser-aller des responsables du club qu'ils montrent d'un doigt accusateur non sans donner des exemples les plus limpides : manque flagrant de discipline ayant entraîné une débandade dont sont à l'origine plusieurs joueurs qui s'entraînent et jouent à leur guise, non-respect du règlement intérieur dans l'octroi des primes d'encouragement, abandon de poste de quelques dirigeants et la liste est encore longue. Pourtant, on ne peut cette fois faire état du délaissement de la part des autorités locales. «Au contraire, nous dira une source bien informée, cette année le club a bénéficié d'une subvention conséquente en plus d'autres avantages tels le transport et autres. C'est le manque d'expérience dans la gestion d'un club de football qui a fait défaut à la bonne marche de l'équipe. Et le salut ne viendra que par la mise en place d'une équipe composée essentiellement d'anciens joueurs et de dirigeants bosseurs et chevronnés». Une conviction que tous les supporters partagent.
Tout le monde savait mais personne n'a réagi «Incroyable mais vrai, cela fait plus de vingt ans que je suis derrière ce club et c'est la première fois que je vois ce cinéma dans la maison de l'Espérance qui n'a au grand jamais vécu une saison aussi catastrophique. Les gens nous prennent pour des analphabètes du football en procédant au changement d'entraîneur à quatre reprises et pourtant tout le monde n'ignore pas que le véritable problème ne venait pas de ce côté-là mais plutôt de la non-imposition des règles disciplinaires les plus strictes. N'avons-nous pas assisté à plusieurs mascarades avant, après et même en plein match ? Cela fait saigner les cœurs des amoureux du club. Personne n'a osé prendre la décision et le courage de réagir. Sans diminuer du niveau des autres équipes, je peux vous le confirmer avec assurance que nous possédons un groupe de joueurs capables d'assurer la remontée en Régionale immédiatement. Il faut du sang neuf car, si ça continue comme ça, je vous assure qu'on sera obligé de refaire nos classes dans le dernier palier de wilaya», soulignera un ancien dirigeant de l'ESDEM. Une saison désastreuse, cauchemardesque, catastrophique et tous les qualificatifs conviennent. Certains pensaient, peut-être, que le fait de jouer dans un championnat du palier inférieur ne serait nullement un handicap, voire même une simple formalité à remplir pour retrouver la Régionale. Au bout, le résultat est bien là, la 5e place acquise est loin d'être méritée. Et puis la saison à venir sera encore plus difficile à jouer car certaines équipes ont commencé à faire leur marché bien avant la fin de l'exercice et ne jurent que par l'accession. En tout cas, au regard de son passé et des joies qu'elle a apportées aux sportifs de toute la vallée sud de la wilaya, l'Espérance mérite un meilleur sort et le savoir-faire des dirigeants compétents redresseront la barre et feront oublier ce cauchemar au plus vite aux nombreux inconditionnels des Vert et Blanc. Championnat de Béjaïa juniors et cadets (play-offs) Des demi-finales de gala Le stade Larbi-Touati d'Amizour, sur lequel la ligue de Béjaïa a jeté son dévolu pour abriter les demi-finales des juniors, sera le théâtre cet après-midi d'une rencontre qui mettra aux prises les juniors du RC Seddouk, champions du groupe C, à leurs homologues de l'ES Draa El Gaid qui ont émergé dans le groupe B. Les protégés du coach seddoukois Kadi Mustapha semblent déterminés à boucler leur saison en apothéose pour faire durer la joie engendrée par l'accession de l'équipe première. Seulement, leur tâche ne parait guère aisée face aux jeunes de Draa El Gaid qui voudront créer la surprise et atteindre la finale. C'est dire que les intentions des uns et des autres sont on ne peut plus claires : gagner ce duel dans ces play-offs qui s'annonce ouvert à tous les pronostics possibles. Dans l'autre confrontation, les juniors représentant la JS Semaoun seront opposés à leurs homologues de l'AS Taàssast dans une partie qui s'annonce également ouverte et indécise. En catégorie cadette, les quatre formations que sont le CRB Souk El Tenine, GC Béjaïa, JS Chemini et CS Boumellal, championnes de leurs groupes respectifs, se disputeront les deux tickets ouvrant droit à la fameuse finale de ces play-offs. Nul doute que les présents au stade Larbi-Touati assisteront à de belles empoignades entre ces équipes aux énormes capacités, notamment techniques. Que le fair-play soit présent et que le meilleur l'emporte.
Programme Cadets CRB Souk El Tenine - CS Boumellal Chemini GC Béjaïa - JS Chemini Juniors RC Seddouk - ES Draa El Gaid JS Semaoun - AS Taàssast Coupe de wilaya de Béjaïa A quand sa réhabilitation ? Depuis plus de trois ans, la compétition populaire que représente la Coupe de wilaya n'a pu être programmée par la ligue de Béjaïa que préside Kamel Mahindad qui gère les deux divisions du championnat, Honneur et Pré-Honneur. Outre le souci de terminer l'exercice dans les délais, la ligue locale avance le manque de certains facteurs pouvant aider à faire réussir le déroulement de cette compétition. Il s'agit, entre autres, du manque d'infrastructures à travers toute la wilaya. D'ailleurs, toutes ces contraintes ont fait que les clubs issus du championnat local affichent moins d'engouement par rapport au passé quand il s'agit de la Coupe. N'empêche, cette compétition populaire est toujours en mesure d'agrémenter fort la saison, comme ce fut le cas il y a quelques années seulement lorsque certaines formations ont même pu arracher le doublé à l'instar du NC Béjaïa pour ne citer que ce club. A quand donc la relance de la compétition de la Coupe de la wilaya dans le calepin du bureau directeur de la ligue de football de la wilaya de Béjaïa ? JS Azazga : Hammiche Mohand-Oulhocine (défenseur) L'homme qui a tout connu avec les Rouge et Noir L'arrière latéral des Rouge et Noir d'Azazga, Hammiche en l'occurrence, ne passait pas inaperçu lors des différentes confrontations livrées par son club. Sa dépense d'énergie, sa hargne et ses montées sur le flan gauche attestent de sa valeur dans l'effectif et le dispositif mis en place par le coach Rebah. Il vient de boucler trois années à la JSA. Des années de pression, de souffrance auxquelles le groupe tout entier avait opposé un travail sans rechigner pour constituer finalement la clé de leur réussite. Ce n'est pas pour autant qu'on peut le considérer comme un enfant du club, plus précisément, on peut dire que c'est un ancien dans ce club, car son club formateur étant celui d'Illoula. C'est là où il a fait toutes ses classes avant de vadrouiller un peu partout en allant de la JS Azazga où il a passé deux premières années, au CA Fréha et l'ES Azeffoun puis atterrir pour une seconde fois à la JSA et ce, depuis 3 années déjà. Disons qu'il a été adopté par le club d'Iazouguen maintenant, d'ailleurs, il a vécu les trois phases essentielles de la vie du club lors des trois dernières années. D'abord, il a été présent alors que le club a échappé de justesse au purgatoire, ensuite il a fait partie du groupe lors de son redressement de l'année dernière en se plaçant parmi le quatuor de tête et, enfin, il fut un membre actif de l'accession de cette saison. En effet, Hammiche est un véritable témoin privilégié d'une réelle métamorphose avec quand même un point commun pour chacun des cas cités, c'est-à-dire celui d'avoir trimé pour arriver. La souffrance pour accéder, pour rester en Régionale 2 et pour s'y maintenir. Clairement, depuis trois ans, la pression ne les lâche pas. Quand on demande aux joueurs comment ils s'en sortent sur le plan technique, ils répondent en chœur qu'incontestablement, c'était grâce à leurs tripes et qu'ils ne comptaient que sur eux-mêmes, un avis partagé par Hammiche qui ajoute :«S'il y a une leçon à retenir de ces différents parcours, c'est le courage et le travail. Je suis persuadé que quel que soit le niveau d'une équipe s'il n'y pas derrière une volonté de bien travailler et de se sacrifier, on n'obtiendra pas grand-chose. Dans notre cas, on s'est mis à travailler par exemple très tôt cette année, peut-être que ce que nous avons enduré les saisons précédentes nous hantait toujours, alors on ne voulait pas le revivre». Comme il fallait s'y attendre, l'enfant d'Illoula comptabilise un temps de jeu assez conséquent même s'il n'a pas été épargné par quelques blessures et des suspensions, sinon à chaque fois, le coach lui a fait appel. En réalité, c'est un battant et une petite blessure ne l'empêchera pas de répondre présent. Avec la modestie qui le caractérise, il salue son coach qui l'a beaucoup soutenu, notamment sur le plan relationnel avec l'entourage et qui a protégé et écouté tous les joueurs, dit-il. Il n'oubliera pas les dirigeants et l'ensemble des supporters d'Azazga, sans exception. Enfin, son clin d'œil très particulier, il le réserve avec une grande affection à toute la population d'Illoula. Un sacré bonhomme ce Hammiche. Finale de la Coupe de Bouira cet après-midi au stade Bourouba-Saïd : CR Thameur – AG Zerga Thameur tout près du doublé Placée sous le haut patronage du wali et de l'APW de Bouira, la finale de la Coupe de wilaya de football opposera aujourd'hui à 15 heures au stade Bourouba-Saïd le champion en titre de la division d'Honneur, le CR Thameur, à l'A Guelta Zerga. Logiquement, c'est le CRT, équipe de la banlieue de Bouira, qui recueille les faveurs des pronostics pour réaliser un mémorable doublé. En revanche, la qualification de l'A Guelta Zerga a été contestée notamment par son dernier adversaire, l'ABR Djebahia. En effet, lors des demi-finales, la partie a été arrêtée par l'arbitre à la 67' au moment où Djebahia menait au score (1 – 0), l'équipe de Djebahia avait protesté lorsqu'un un penalty a été signalé par le juge de touche au profit des Gueltaouis. Les dirigeants de l'ABRD avaient saisi les différentes instances du football national pour dénoncer ce qu'ils qualifient de hogra et grave atteinte à l'éthique du sport, en pointant du doigt la LWF Bouira à travers le responsable de la commission d'arbitrage. Dans un document adressé aux autorités de la wilaya, la FAF et la LRF Alger, dont nous détenons une copie, les responsables du CSA/ABRD affirment détenir les preuves irréfutables sur un CD où l'on peut voir clairement toutes les irrégularités et le parti pris du trio d'arbitrage. Pour rappel également, l'ABR Djebahia a été sacré champion de la division Pré-Honneur après avoir dominé son groupe de bout en bout. De son côté, l'AGZ se retrouve en finale en s'étant qualifié à chaque fois (quatre fois) sur tapis vert !
