«Je suis de tout cœur avec l'équipe» C'est de sa chambre d'hôpital, à la Salpêtrière à Paris, que le gardien des Fennecs a suivi (par textos, car la télévision ne captait pas la chaîne) l'entrée en lice catastrophique de ses coéquipiers. Opéré avec succès d'une appendicite, il revient sur ses malheurs, mais garde le moral. * A quel moment avez-vous commencé à avoir mal au ventre ? J'ai commencé à avoir des douleurs mercredi. Le médecin m'a donné un traitement, mais je n'ai pas dormi de la nuit. J'avais encore mal au moment de notre départ, jeudi matin. J'ai résisté durant le voyage en avion. En arrivant en Angola, j'ai vraiment compris que c'était grave. Je sentais que c'était une appendicite. * Quelle a été votre réaction ? C'est le mektoub. J'étais vraiment triste, surtout quand on est arrivés en Angola et que j'ai vu ce beau stade à Luanda. J'ai même voulu m'entraîner, mais un des entraîneurs m'a dit : «T'es dingue ou quoi ?» * Comment s'est passée l'opération ? Très bien. Je remercie le docteur Adam Benahmed (médecin travaillant à la Salpêtrière et proche du président Raouraoua) et tous ceux qui m'ont soutenu et qui m'ont rendu visite depuis mon arrivée à Paris samedi soir. * Quand pensez-vous sortir ? Les médecins vont passer me voir mardi matin et je pense que je pourrai sortir à midi. Ensuite, je resterai à Paris deux jours pour voir mes amis et je rentrerai jeudi en Algérie. * Etes-vous en contact avec les joueurs ? Oui bien sûr, la séparation a été déchirante, mais ma santé passe avant tout. Je leur dis que je suis de tout cœur avec eux même d'ici. Propos recueillis par Sebti Djoudi