Accompagné de son préparateur spécial La journée éclair de Mbolhi à Alger Certains ne vont pas le croire, mais Rais Ouaheb Mbolhi a bien voulu partager avec Le Buteur et El Heddaf l'événement sportif de l'année en Algérie. Arrivé lundi à 14h, dans le même vol que Foued Kadir, Rais est descendu à l'hôtel El Aurassi, où il a élu domicile pour cette journée qu'il a qualifiée de très spéciale. Accompagné de son préparateur spécial, Kamel Bousseliou, le portier international algérien s'est montré très disponible aux différentes sollicitations de ses fans. Calme et très heureux d'avoir été convié à cette cérémonie du Ballon d'Or, Mbolhi, qui a reçu le trophée du Meilleur gardien de but algérien des mains de son entraîneur en sélection, Abdenour Kaoua, était aussi honoré d'avoir rencontré la légende du football mondial, Johan Cruyjff : «C'est une icône du football, ça fait franchement plaisir». Très complice avec Kadir Le visage très souriant et assez décontracté, Rais Ouaheb Mbolhi dégageait une sérénité totale. Visiblement content d'être là, Rais n'a pas cessé de rigoler. Il ne ratait aucune occasion pour taquiner ou chambrer son ami Foued Kadir. Les deux hommes, qui s'estiment mutuellement, sont très complices. Ils ne se sont d'ailleurs pas quittés d'une semelle : «Foued, c'est la famille. C'est vrai, c'est mon meilleur ami. C'est toujours un plaisir de me retrouver avec lui». Raïs évoque ses contacts avec l'USMA, le CSC et la JSK Durant notre discussion, Raïs Ouaheb M'bolhi a évoqué les contacts avec l'USM Alger, le CSC et la JSK. Raïs n'a certes pas nié les touches qu'il a eues avec les Usmistes, mais il a tenu à préciser que cela n'a pas dépassé le cadre des contacts préliminaires. Interrogé si les Kabyles l'avaient approché, le portier du Krylia Sovetov Samara, a nié tout contact. Sa patience et sa concentration derrière son bon moral Concernant le secret de ce bon moral qu'il affiche malgré le fait qu'il soit resté plusieurs mois sans jouer, Raïs Ouaheb M'bolhi nous a répondu qu'il croyait beaucoup en Dieu et que sa patience et sa concentration sur les prochains rendez-vous de l'EN l'ont aidé à maintenir ses capacités psychologiques intactes. C'est la Hogra qui l'a fait réagir face aux Libyens Raïs Ouaheb M'bolhi n'aime pas qu'on lui marche sur les pieds. C'est un tempérament qu'il a cultivé depuis qu'il était jeune. Revenant sur les derniers incidents de Casablanca lors du match Algérie-Libye, Raïs nous a signifié que c'était la Hogra des Libyens qui l'a fait réagir. «J'étais révolté de voir mes camarades se faire taper dessus». Moumen A.