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Encore une fois, l'Algérie est victime de l'arbitrage
Publié dans Le Buteur le 30 - 01 - 2010

Hansal : «L'arbitre était mal préparé psychologiquement»
Honteux et scandaleux ! On n'arrive pas à trouver les mots pour parler de la désillusion de jeudi soir à Benguela, à l'occasion de la demie-finale qui a mis aux prises l'Algérie avec l'Egypte, qui a vu arbitrage partial de Coffi Codjia. L'Algérie a été encore une fois victime de l'arbitrage. Le Béninois a tout simplement privé l'Algérie de son deuxième sacre africain, étant donné que les Verts étaient les favoris en puissance pour remporter cette Coupe d'Afrique des nations, surtout après la prestation de haute facture face aux Ivoiriens. A bien analyser, Coffi Codjia aurait préparé son plan en ciblant Rafik Halliche, pour le faire sortir du terrain, et en sifflant un penalty pas du tout évident. Il aura ainsi accompli la mission qui lui a été confiée par son boy, Mustapha Fahmy. D'ailleurs, les Camerounais avaient averti les journalistes algériens présents en Angola.
Le Guinéen Yakouba Keita a entamé le travail
Le premier arbitre qui a entamé le travail de sape visant à nuire à l'EN, c'est le Guinéen Yakouba Keita lors du match Algérie-Rwanda au stade Mustapha Tchaker de Blida comptant pour les éliminatoires jumelées CAN-Coupe du monde 2010. Ce referee avait refusé trois buts valables à l'Algérie, notamment celui de Anthar Yahia qui avait franchi la ligne de but de plus d'un mètre et ce, pour donner un coup de pouce à ses mêmes Egyptiens. Yakouba Keita a été sanctionné par la suite par la CAF pour ses «erreurs de débutant».
Jerom Darmon a validé un but hors-jeu de Meteeb au Caire
Par la suite, il y avait ce match phare du Caire, le 14 novembre dernier. L'arbitre sud-africain, Jerom Darmon, avait validé un deuxième but de Emad Meteeb malgré une position de hors-jeu falgrante, sans oublier aussi que la balle était sortie avant que l'arrière droit égyptien Al Mohammadi ne fasse son centre. Ce jour-là, le referee a usé d'un arbitrage vicieux durant la majorité de la partie, puisqu'au moins un joueur égyptien méritait un carton rouge après les multiples tacles dont a été victime Meghni. C'est dire que l'Algérie a toujours été la ciblé préférée des arbitres, sur instruction bien sûr du secrétaire général de la CAF, l'Egyptien Mustapha Fahmy, qui a tout fait pour que l'Algérie ne soit pas qualifiée au Mondial. Malgré tout, les Verts ont réussi à arracher avec brio le billet qualificatif pour le Mondial sud-africain. Autrement dit, les Egyptiens n'ont jamais changé, en s'appuyant toujours sur le travail de coulisses, comme ce fut le cas par le passé.
Hamza R.
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Coffi Codjia devait prendre sa retraite en 2008
Ceux qui ont couvert la CAN-2008 se rappellent encore de l'arbitre de la finale qui a mis aux prises les Egyptiens aux Camerounais. C'était le Béninois Coffi Codjia, désormais très connu en Algérie. Ce jour-là Codjia devait officier la finale avant de prendre sa retraire, mais avec le coup de main accordé aux Egyptiens ce jour-là, il a eu un retour d'ascenseur. Il continuera à arbitrer et pourra même être retenu pour la Coupe du monde 2010. Jeudi soir, Coffi Codjia était dans une position telle qu'il ne pouvait pas remercier Mustapha Fahmy pour lui avoir tendu une perche. Et la meilleure façon de le faire c'était de permettre à l'Egypte de gagner sa troisième CAN de suite.
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Hansal : «L'arbitre était mal préparé psychologiquement»
L'ancien arbitre international Mohamed Hansal n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour tirer à boulets rouges sur l'arbitre de la rencontre Algérie-Egypte, Coffi Codjia. «Je suis déçu par rapport à l'arbitrage qui est passé à côté de la plaque. Je trouve que l'homme en noir était médiocre avec des décisions scandaleuses qui ont étrangement servi l'équipe adverse», dira Hansal qui avait la voix nouée avant d'ajouter : «Je pense que l'arbitre était mal préparé psychologiquement pour diriger une telle affiche. Il n'a rien fait pour tempérer les ardeurs, il avait fait de faux constats visuels et n'a pas su différencier entre jeu viril et jeu brutal. Malheureusement, c'est notre équipe qui en a payé les frais.» Plusieurs griefs ont été retenus contre le Béninois par l'ancien arbitre oranais.
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«Halliche a été expulsé gratuitement»
Pour ce qui est du cas de Halliche qui a été expulsé à la 38', Hansal pense que l'arbitre a lésé le joueur dans les deux actions : «Tout d'abord, Halliche n'aurait jamais dû être averti à cause de son duel aérien avec le portier égyptien. Halliche est allé à la conquête du ballon. Notre défenseur n'a pas commis de faute sur Meteeb puisqu'il avait l'intention de jouer le ballon sur l'action où Codjia avait sifflé le penalty.»
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«Le penalty était imaginaire»
Concernant le penalty accordé aux Egyptiens peu après la demi-heure de jeu, Hansal le qualifie tout simplement d'imaginaire : «Je ne pense pas qu'il y avait faute sur l'action qui a ramené le penalty de l'Egypte. Il y avait seulement contact entre les deux joueurs alors que Halliche avait nettement l'intention de jouer le ballon, alors que Meteeb cherchait bien évidemment le penalty. C'était là aussi une mauvaise appréciation de l'arbitre.»
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«L'acte de tromperie de Abderabo devait être sanctionné»
Le coup d'arrêt effectué par Hosni Abd Rabo au moment de l'exécution du penalty est qualifié par l'ancien arbitre international d'un acte de tromperie qui devait être sanctionné par l'arbitre, d'où les contestations justifiées des joueurs algériens : «L'arbitre devait non seulement ordonner au joueur d'exécuter à nouveau la sentence, mais aussi lui brandir systématiquement le carton jeune.»
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«Le tacle de Belhadj était viril, mais pas brutal»
Parmi les erreurs d'appréciation de l'arbitre détectées par Mohamed Hansal l'on trouve la seconde expulsion dont Nadir Belhadj a fait objet en seconde période : «Il est vrai que le geste de Belhadj était spectaculaire avec les deux pieds décollés du sol mais je dirai que le tacle du joueur n'était pas aussi brutal. C'était un geste viril. L'arbitre pouvait éviter l'expulsion et se contenter d'un carton jaune puisque l'Algérie était déjà en infériorité numérique.»
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«L'arbitre devait calmer autrement Chaouchi»
Quant à l'expulsion de Chaouchi, Hansal pense que l'arbitre aurait dû calmer le joueur au lieu de se montrer en colère. «Il avait d'autre moyens psychologiques pour maîtriser la rencontre car au moment de la colère s'il s'amusait à expulser chaque fois quelqu'un, il les enverrait tous aux
vestiaires ! Je pense qu'il devait protéger Chaouchi car c'est lui qui l'a énervé avant de l'expulser.»
Amine L.
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Zekrini : «C'est un arbitrage douteux»
L'ex-arbitre international algérien Zekrini, que nous avons joint hier, nous a donné son point de vue sur l'arbitrage du match de l'Egypte. Il nous dira à ce propos : «Tout d'abord, il n'y avait pas de penalty lors de cette action. Je l'ai revue à maintes reprises, il n'y avait pas de faute. Donc, le carton rouge n'était pas valable pour Halliche. Belhadj méritait le rouge, contrairement à Chaouchi, puisque l'arbitre devait avertir l'attaquant égyptien Geddou. La manière avec laquelle le penalty a été tiré est complètement fausse. Ce penalty devait être retiré. Au cas où il aurait été raté, l'arbitre sifflerait un coup franc en faveur du gardien de but. C'est un arbitrage douteux.»


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