Imaginez une sélection nationale qui arrive dans un pays où elle doit jouer un match officielle et qui ne trouve pas le bus chargé de la transporter vers l'hôtel. N'est-ce pas une situation embarrassante ? Les Verts ont failli vivre cette situation insolite, à cause de la mauvaise appréciation d'un chauffeur.Tout a commencé avec l'arrivée à l'aéroport international de Ouagadougou du bus affecté au transport des Verts. Djahid Zefizef, vice-président de la FAF, envoyé au Burkina Faso trois jours à l'avance, afin de préparer l'arrivée de la délégation algérienne, a demandé au chauffeur de maintenir la climatisation allumée, afin que les joueurs ne trouvent pas une atmosphère lourde lorsqu'ils monteront dans le bus. Mais voilà que le dit chauffeur se présente à l'entrée du hall des arrivées internationales et fait transmettre à Zefizef qu'il doit se déplacer avec le bus, afin de refaire le plein d'essence.Informé, le vice-président de la FAF a accouru vers lui pour lui demander des explications. «Je lui ai expliqué qu'à force d'avoir laissé la climatisation fonctionner, la quantité de carburant a baissé dans le réservoir du bus et que j'étais obligé de passer à la pompe, si la délégation tarderait encore à arriver», nous a expliqué le malheureux chauffeur. Furieux, Zefizef lui a demandé : «Comment osez-vous venir à une mission avec un manque de carburant ? Et si le bus tombait en panne d'essence ?» Impassible, le chauffeur lui a rétorqué qu'il y avait encore assez de carburant pour aller à l'hôtel, à condition que l'attente ne soit pas trop longue.Le représentant de la FAF a été catégorique : pas question que le bus quitte l'aéroport sans les joueurs. Il pourrait tarder en allant refaire le plein et les joueurs seraient condamnés à attendre debout dans le parking, puisqu'il n'y avait pas de salon où ils pourraient patienter. Pour le bonheur des Algériens, l'avion des Verts a atterri quelques minutes plus tard et le bus a pu les transporter vers leur hôtel en ayant maintenu la climatisation allumée et sans panne d'essence en chemin. Ouf ! Zefizef a eu... chaud !