Sitôt la CAN terminée, des voix se sont élevées pour décrier le choix de la FIFA d'octroyer l'organisation du prochain Mondial à l'Afrique du Sud. Sitôt la CAN terminée, des voix se sont élevées pour décrier le choix de la FIFA d'octroyer l'organisation du prochain Mondial à l'Afrique du Sud. Les vieux clichés de l'insécurité qui prévaut en Afrique viennent d'être remis au goût des jours par les tabloïdes anglais et allemands qui ont enclenché depuis peu une véritable campagne qui vise à dissuader les supporters de se déplacer. Il faut dire que le drame togolais a vite fait de réveiller les vieux démons d'une Afrique pas encore stable pour pouvoir assumer la responsabilité d'accueillir un aussi important rendez-vous que cette Coupe du monde. Les opposants de la première heure à ce choix de l'Afsud n'ont pas raté l'occasion pour charger Sepp Blatter. La dernière sortie en date nous est venue d'Allemagne d'où le «tout» puissant président du Bayern, Ulli Hoeness, a fustigé le choix de l'Afsud. Au-delà de l'argument de l'insécurité mis en avant, c'est le retard pris dans la réalisation des projets qui est exhibé. Malgré les assurances de Danny Jordan, qui continue à prêcher inlassablement la bonne parole dans le Vieux Continent et ailleurs où l'on doute encore de la réussite du Mondial. «Tout est là. Les stades sont complétés, terminés et on joue dedans. Ils sont opérationnels», a-t-il assuré. Mais rien n'y fait. La presse angolais et allemande ont décidé de faire front commun contre le Mondial sud-africain au point de faire sortir Jérôme Valcke, le secrétaire général de la FIFA, qui est venu au secours de Blatter en fustigeant les deux presses anglaise et allemande qu'il accuse de vouloir «saboter le bon déroulement du Mondial, en invitant les supporters à ne pas y aller», a-t-il dit. Jusqu'à la fin du mois de janvier, 2 millions de billets ont été vendus, sur les 2,9 prévus pour le marché, mais ce chiffre ne veut nullement dire que l'affluence est garantie. C'est ce qui explique justement ces multiples sorties des gens de la FIFA qui cherchent à contrecarrer la propagandes de la presse européenne. «C'est triste, affirme Valcke, qu'on en arrive là !» A quelques mois du coup d'envoi du Mondial, c'est la crédibilité de la FIFA qui est en jeu.