Comme annoncé dans nos précédentes éditions, le milieu offensif camerounais, Aristide Cédric Ndoumbé, a débarqué avant-hier dans la soirée à l'hôtel Taj Sultan afin d'intégrer sa nouvelle équipe. Le joueur, recommandé par Jean-Michel Cavalli qui l'a entraîné à Nîmes, veut relancer sa carrière chez les Hamraoua, lui qui vient d'une équipe de la 4e division appelée Trinissac. Veuillez tout d'abord vous présenter aux lecteurs. Je m'appelle Ndoumbé Cédric Aristide. Je suis un joueur professionnel camerounais. J'ai 24 ans. J'ai débarqué en Europe à l'âge de 16 ans. J'ai joué à Nîmes, Anderlecht et Cherbourg. Mon dernier club est l'équipe de Trinissade. Peut-on savoir comment se sont établis les contacts avec le MCO ? C'est l'entraîneur Cavalli qui est derrière mon arrivée ici. Il m'a eu chez lui à Nîmes. Le fait qu'il ait pensé à moi me fait grandement plaisir et me pousse à saisir cette deuxième occasion qu'il va m'offrir après Nîmes. Vous ne voulez guère décevoir Cavalli, n'est-ce pas ? Je compte mettre en exergue mon tablent dès les premiers matches du championnat. Je ne veux pas décevoir Cavalli et encore moins les supporters du Mouloudia. Je veux tout donner sur le terrain pour leur faire plaisir. Sa présence vous rassure ? Oui, bien sûr ! Ça va m'aider à m'intégrer dans le groupe. En plus, je connais bien sa méthode de travail pour l'avoir déjà connu à Nîmes. Dans quel poste vous évoluez exactement ? Je suis un milieu offensif, capable de jouer également dans les couloirs de l'attaque. Mais je ne suis pas un avant-centre de pointe. Est-ce que vous connaissiez le MCO avant ? Non, je ne connaissais pas ce club. Mais, je connais le championnat algérien. J'ai beaucoup entendu parler de la sélection algérienne. J'ai donc hâte de découvrir l'ambiance en Algérie. L'équipe souffre sur le plan offensif. Pensez-vous être capable de donner un plus à ce secteur ? Oui, pourquoi pas. Je suis venu ici pour donner ce plus tant attendu de moi. J'espère vivement être à la hauteur de la confiance placée en moi. Quelle sera la durée du contrat que vous allez parapher avec le MCO ? Franchement, la durée du contrat ne devrait pas constituer de problème pour moi, car l'essentiel est de me relancer avec cette équipe du Mouloudia. Elle peut me servir de tremplin. Pour allez où ? On n'en est pas encore arrivé là. Mais si je réalise une bonne saison avec le MCO, je peux espérer revenir en Europe ou peut-être en Asie. En tous les cas, une belle occasion se présente à moi pour me relancer. Un joueur camerounais avant vous a réussi à s'imposer au Mouloudia. Le connaissez-vous ? Non, pas du tout. Je n'en ai aucune idée. Vous avez entendu parler de Gilles Binya ? Ah oui ! je le connais. Il a joué en sélection. Mais je ne savais pas qu'il était au MCO. Du MCO il a signé directement au Benfica Lisbonne. On suppose que vous aimeriez bien lui emboîter le pas. Qu'en dites-vous ? Oui, ce serait génial pour moi de regagner un club européen après le MCO. Cela m'encourage donc à donner le meilleur de moi-même durant cette phase retour du championnat. Un fait regrettable s'est produit en championnat algérien suite à la mort de votre compatriote Ebossé. Qu'avez-vous ressenti en venant signer au Mouloudia d'Oran ? C'est vrai que l'image d'Ebossé reste gravée dans nos mémoires, mais on sait bien que c'était un acte isolé. Ça aurait pu arriver à une autre personne. Cela pouvait aussi se produire n'importe où. Ça ne remet rien en cause. La preuve, je viens signer au MCO le plus normalement du monde.
