Pas la moindre excuse pour se cacher derrière Gagner, seulement à domicile, est-ce la solution ? Incapable de peser sur le jeu et de se procurer des occasions franches, le Widad Amel de Tlemcen s'est incliné, sans surprise, samedi dernier pour le compte de la vingt-deuxième journée du championnat sur le sol chéliffien, en enregistrant sa troisième défaite d'affilée à l'extérieur. Du coup, il perd deux places au classement général, se trouvant à la sixième place, ce qui confirme, on ne peut mieux, les faiblesses et les lacunes des Bleu et Blanc dès qu'il s'agit d'un match à l'extérieur. C'est qu'il faut y remédier, et au plus vite, si les Widadis tiennent à jouer les premiers rôles. Avec les résultats actuels, cela risque de rester un simple rêve…
Pas la moindre excuse pour se cacher derrière Avec un arbitrage correct, une bonne pelouse et une formation chéliffienne qui a pratiqué un jeu séduisant, sans profiter aucunement de l'avantage de jouer à domicile, les Bleu et Blanc, contrairement aux deux précédentes défaites à l'extérieur, ne peuvent avancer aucune excuse pour se cacher derrière. Cette défaite était nette et sans bavure.
Gagner, seulement à domicile, est-ce la solution ? A part quelques exploits de taille, loin du complexe Birouana, comme ce fut le cas face à l'Entente, à Sétif, et l'USM Alger, à Bologhine, les protégés de Fouad Bouali n'arrivent pas à glaner des points à l'extérieur pour rivaliser en fin de saison avec les grosses pointures de l'élite. Ils ont enregistré trois défaites de suite en déplacement depuis le début de l'année 2010, ce qui est très alarmant pour un club qui vise les premiers rôles cette saison.
Une attaque souvent hors jeu ! Personne ne doute du potentiel d'attaque du duo Ghazali-Djallit, qui vient d'être rappelé de nouveau par le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha pour le stage bloqué de EN locale, pourtant leur rendement n'est pas vraiment régulier, comme ce fut le cas samedi dernier face à l'ASO. La pointe d'attaque s'est illustrée par le gâchis de plusieurs offensives. Les attaquants widadis se sont illustrés par de mauvais placements, leur jeu souvent perso, pourtant cela n'a pas incité le coach widadi à lancer dans le bain l'attaquant Kada Arrache, pour animer un secteur de jeu décevant face aux équipiers du capitaine et international, Samir Zaoui. Des changements non appropriés Privé de Yallaoui et Belgherie, l'entraîneur tlemcénien n'avait pas toutes les cartes en main pour défier une formation chéliffienne bien en place, et menée par un trio d'attaque de feu Soudani-Biyaga-Messaoud. Les Bleu et Blanc ne pouvaient que subir l'intégralité des débats, laissant la maîtrise du jeu au profit des locaux, qui ont joué sans la peur au ventre, en voyant leur adversaire se contenter d'une courte défaite… Contraint de faire croire et essayer de chaparder le point du nul, Fouad Bouali a procédé à deux changements durant la dernière demi-heure, mais sans pour autant apporter un plus à une formation qui avait fortement besoin de sang neuf.
Une sixième place certes, mais… peut mieux faire Le WAT est sixième, et alors ! Certes pour un nouveau promu, on peut admettre que c'est un petit exploit surtout avec un budget aussi épais qu'une retraite de vieux. Mais dans le championnat actuel, où tout le monde a les yeux braqués sur l'actualité des Verts, des équipes comme le WAT peuvent saisir cette occasion pour se frayer une place et jouer les premiers rôles, bannissant à jamais l'étiquette de club qui lutte régulièrement pour son maintien parmi l'élite. Maintenant si les concernés ne veulent pas revoir leurs ambitions à la hausse, en se contentant du «nous avons… presque assuré le maintien», bien sûr qu'on ne peut aller bien loin avec cette mentalité !