Maintenant que son maintien est confirmé à la tête du staff technique, l'entraîneur en chef Jean-Guy Wallemme dispose d'une semaine pour préparer son équipe à la prochaine rencontre de championnat face à l'ASMO. Toutefois, le coach n'est pas dans une bonne posture à quelques jours de cette nouvelle sortie de son équipe. Wallemme sait qu'il est attendu au tournant. Aux yeux de nombreux observateurs, le technicien kabyle est en train de vivre une semaine similaire à celle qui a précédé le match retour face au NAHD. C'est devenu une habitude à la JSK, à chaque mauvais résultat, c'est l'entraîneur qui se trouve sur la sellette, puisque c'est la solution la plus facile aux yeux des dirigeants. Or, personne n'ose parler des problèmes de fond, entre autres le niveau moyen des joueurs recrutés cet été par la direction du club. Sans oublier aussi l'absence d'un buteur de marque qui parvient à concrétiser les actions offensives. En plus, la forme physique laisse à désirer, alors que le club dispose d'un préparateur physique permanent. Tous ces problèmes ont largement freiné l'équipe. Il risque de partir au moindre clash avec Hannachi Toutefois, il faudrait dire que le coach vivra les prochains jours sous pression. De nombreux observateurs estiment qu'un clash avec Hannachi pourrait se produire à tout moment. Il suffit d'une étincelle, Wallemme pourrait quitter sa fonction. D'après nos sources, au cas où le onze rentrant ne plaira pas au président, le conflit réapparaîtra à nouveau. Assurément que le boss s'immiscera de la composante de l'équipe qui affrontera l'ASMO. Au point où vont les choses, on n'est pas loin d'un scénario semblable à celui de Broos à la veille du match face au NAHD, au cas où Wallemme refuserait de se soumettre à la pression de la direction. Des proches au président lui ont déconseillé de le limoger Aux dernières nouvelles, des proches à Hannachi l'ont déconseillé de limoger l'entraîneur en chef, surtout pas cette semaine. Ainsi, on lui a conseillé de ne plus risquer d'opérer un autre changement au niveau du staff, car cela pourrait perturber plus les joueurs, qui ont besoin de sérénité. D'ailleurs, c'est ce qui l'a incité à lui accorder une dernière chance, histoire de voir le résultat du week-end prochain face à l'ASMO. Le coach poursuit son travail sans brancher Pour sa part, et même s'il est conscient de la pression qui pèse sur ses épaules, le premier responsable du staff technique semble ne rien entendre. En assurant la reprise des entraînements de vendredi dernier, le coach a travaillé comme d'habitude, en donnant l'impression d'être imperturbable aux yeux de ses joueurs, même si au fond, il est très affecté par tout ce qui a été dit à son sujet.