Intervenant sur Echourouk TV, le président Moh Cherif Hannachi est revenu sur les dernières déclarations faites par l'ancien joueur de la JSK, Miloud Iboud. Profitant de cette intervention, Hannachi a défendu son bilan, en 22 ans à la tête de la présidence de la JSK. Il reconnaît, certes, avoir commis des erreurs, mais estime il que sous son règne, la JSK n'a pas touché le fond. «On se trouve en difficulté car le club a été déstabilisé de partout» En évoquant la situation actuelle de la JSK, le président Hannachi a commencé par défendre son équipe, estimant que c'est une saison exceptionnelle. Il dira dans un premier temps : «N'oublions pas que nous avons traversé des moments difficiles. A la suite de la mort d'Ebossé, suivie de sanctions, les joueurs ont été déstabilisés. Nous avons été attaqués de partout, un autre club à notre place n'aurait certainement pas tenu le coup.» «Avec Ebossé, on aurait été sur le podium» Par la suite, Hannachi a fait savoir que depuis la disparition tragique de l'attaquant Albert Ebossé, la JSK éprouve du mal à combler son absence. Il dira : «Nous avons perdu un grand attaquant au mois d'août dernier. Depuis la disparition d'Ebossé, l'équipe éprouve du mal à décoller. On souffre de l'absence d'un buteur de la trempe d'Ebossé. Je suis persuadé que s'il était toujours parmi nous, on serait sur le podium. Je dois dire que nous avons rencontré beaucoup de problèmes, depuis sa disparition.» «Nous avons promu beaucoup de jeunes en équipe première» Dans la foulée, le premier responsable de la JSK a fait savoir que la politique du club a changé, puisque de jeunes Espoirs ont été promus en équipe première. Il a ajouté dans ce sens : «Nous avons promu pas mal de jeunes joueurs du cru en équipe première. On veut leur accorder plus de temps de jeu. Ils doivent gagner en expérience, eux qui constituent l'avenir de la JSK. On a donc décidé de les mettre dans le bain tout en leur évitant la pression des résultats. Ils ont plus besoin d'encouragements qu'autre chose.» «Le manager de Boutadjine m'a arnaqué» Pour la première fois, Hannachi s'est exprimé sur les trois nouvelles recrues hivernales. Il a commencé par parler de Boutadjine dont le contrat a été résilié il y a quelques semaines. Il dira à ce sujet : «Boutadjine n'a pas le niveau pour jouer à la JSK. Je dois dire que j'ai été induit en erreur par son agent qui m'a arnaqué. J'ai donc résilié son contrat.» Avant d'ajouter : «Je reconnais aussi que le mercato hivernal a été raté. Nous n'avons pas su renforcer le groupe par des éléments de qualité. Maintenant, c'est à nous de rectifier le tir l'été prochain. Nous devons recruter des joueurs capables de nous apporter un plus.» «En 22 ans à la tête de la présidence, mon bilan n'est pas si mauvais que ça» Par la suite, Moh Cherif Hannachi a défendu son bilan, estimant que la JSK a su rester au sommet sous son règne, même si ces derniers temps ça marche moins bien pour le club. «Mon bilan n'est pas si catastrophique que ça. Certaines mauvaises langues ne font que me critiquer, alors qu'ils n'ont rien apporté au club. J'ai gagné plusieurs titres dont 3 Coupes de la CAF. Nous avons honoré les couleurs de l'Algérie et ça personne ne doit l'oublier.» «Vous verrez les noms des joueurs qu'on recrutera l'été prochain !» Pour ce qui est de la saison prochaine, le premier responsable du club ambitionne d'effectuer un recrutement judicieux : «Vous verrez les noms des joueurs qu'on recrutera l'été prochain. Nous avons de bons joueurs et nous allons renforcer l'équipe par des éléments de qualité. On fera de notre mieux pour mettre en place une équipe compétitive qui pourra jouer le championnat ainsi que la compétition africaine, si nous serons autorisés à y participer.» «Broos et Ciccolini sont partis de leur propre gré» Interrogé sur les nombreux départs de la barre technique, Hannachi s'est défendu, faisant savoir qu'à aucun moment il n'a limogé Broos et Ciccolini. «C'est eux qui sont partis de leur propre gré. Broos a préféré s'en aller, après l'assassinat du ressortissant français. Pour ce qui est de Ciccolini, il a reçu une offre de Bastia. Il m'a clairement signifié que ce poste allait être une bonne opportunité pour lui, je n'ai donc renvoyé personne.» «J'espère que Wallemme sauvera le club» Quant à l'avenir de Wallemme, Hannachi a voulu mettre fin aux nombreuses spéculations. Il a fat savoir qu'il compte sur son entraîneur jusqu'à la fin de la saison et qu'il n'était nullement question de le limoger : «Wallemme est l'entraîneur de l'équipe et je n'ai jamais songé à le limoger. Il a pour tâche d'assurer le maintien de l'équipe et j'espère qu'il sauvera la JSK. Il peut travailler en toute tranquillité sans que personne ne s'immisce dans son travail.» «Je ne veux pas salir Iboud, maintenant s'il veut la guerre, il l'aura !» En dernier lieu, Hannachi est revenu sur les attaques dont il a été la cible de la part de l'ancien joueur de la JSK, Miloud Iboud. Il dira à son sujet : «Iboud n'aime pas la JSK. À chaque fois que quelqu'un veut arranger les choses, il descend la JSK en flammes. Je ne veux pas salir Iboud, mais s'il veut la guerre, il l'aura. Qu'on laisse la JSK tranquille. Nous sommes dans une situation délicate et nous avons besoin surtout de sérénité. Honte à lui de parler de Hannachi et des membres du conseil d'administration de cette manière.» «S'il s'attaque encore à moi, je lui répondrai» Avant d'enchaîner : «S'il s'attaque encore à moi, je lui répondrai. Je connais pas mal de choses et si je parle, je sais que ça ne va pas plaire à certains. On s'attaque à nous à chaque contre-performance à la JSK, je ne peux plus supporter ça. Je dis à Iboud que la JSK ne va en aucun cas rétrograder, il peut en être certain.»
