Le Portugais Carlos Queiroz a mis fin à un feuilleton de plusieurs semaines en annonçant qu'il restait sélectionneur de l'Iran après avoir quitté son poste en mars, rapportent dimanche les médias iraniens. La tragi-comédie durait depuis le 21 mars, quand le sélectionneur et le président de la Fédération Ali Kaffashian avaient annoncé la fin de leur collaboration après près de quatre ans et une participation à la Coupe du monde au Brésil l'été dernier. Queiroz, ex-entraîneur du Real Madrid, avait évoqué des «pressions» extérieures pour expliquer la séparation alors que son contrat avait été prolongé jusqu'en 2018. Agé de 62 ans et très populaire auprès des supporteurs iraniens, il avait également dénoncé le manque de soutien du ministère des Sports, notamment financier. Il avait été empêché de quitter le territoire pour diriger deux matches amicaux en Europe fin mars, en raison d'arriérés d'impôts que la Fédération s'était engagée à régler. Il avait pu rejoindre ses joueurs puis revenir en Iran et les réunions se succédaient depuis début avril pour trouver une issue à sa situation.