Après que des voix se soient élevées pour exiger son départ, Bentobal a révélé aux joueurs qu'il ne poursuivrait pas sa mission à la tête du club que si certaines conditions étaient réunies. Cela n'a pas été sans donner lieu à moult spéculations au sein des Clubistes car chacun y est allé de ses propres lecture et analyse. En signifiant à ses proche qu'il compte encore rester à la tête du CSC malgré tout ce qu'il a enduré, Bentobal ne se soucie guère des doléances des Clubistes. Le plus ahurissant dans cette sortie, ce sont les conditions que Bentobal pose pour rester à la tête du CSC alors que le CSC n'a pas assuré son maintien. Dans cette situation, il n'y a que le maintien qui puisse lui accorder des circonstances atténuantes. La motivation son seul dilemme Sachant que la motivation a façonné la mentalité du joueur clubiste, car les performances en dépendent, Bentobal est, plus que jamais, contraint d'y mettre du sien en motivant financièrement les joueurs surtout lors des deux prochaines joutes qui seront difficiles car tout échec serait préjudiciable. Tourner la page du MCA Il paraît plus que nécessaire pour les Clubistes de tourner la page du MCA. Aussi, Bracci espère que ses joueurs se remettent de leur déception. Cependant, l'administration doit faire preuve de communication avec les joueurs afin de discuter de leurs préoccupations et problèmes et les mettre dans les conditions psychologiques idoines à même de leur permettre de ne se soucier que du terrain et des résultats. Les supporters passent à la vitesse supérieure Les Sanafirs ont décidé de passer à la vitesse supérieure dans leur doléance de voir Bentobal céder sa place. L'exaspération des Clubistes est d'autant plus forte lorsqu'ils ont appris que le président du CSC a décidé d'ester un groupe de supporters en justice. Cette façon de faire a provoqué une vague de consternation au sein des supporters qui ne comptent nullement se taire. Les Sanafirs trouvent que le CSC appartient à tous ses amoureux et que chacun a le droit d'exprimer son opinion et la colère des supporters s'étend en s'amplifiant. Bentobal est descendu en flammes et est décrié de partout. Il est le premier à avoir attaqué des supporters en justice Cette sortie de Bentobal est la première du genre dans les annales du CSC car c'est la première fois qu'un président clubiste porte plainte contre des supporters sanafirs. En dépit de tous les déboires et crises qu'a connus le CSC, les relations entre l'administration et les supporters sont restées inébranlables. En décidant d'ester un groupe de supporters en justice, Bentobal a ouvert un autre front de guéguerre dont l'aboutissement serait déjà scellé, compte tenu du ras-le-bol des Sanafirs qui exigent unen seule chose : voir le président se retracter des affaires du CSC. Ils se sont poliment adressés aux joueurs El Heddaf était présent au cœur du quotidien du club constantinois, notamment lorsque les supporters ont tenté d'interrompre les entraînements. Raison pour laquelle Bentobal a menacé de les ester en justice. Cependant, ces mêmes supporters ont exprimé aux joueurs leur inquiétude quant à la situation du club avec décence et sans aucun dépassement même si le ton est monté entre les deux parties. Les Sanafirs voulaient seulement blâmer leurs joueurs sans une once d'agressivité. Ils ont demandé à rencontrer le DG... Des dizaines de Sanafirs ont demandé à rencontrer le DG du club constantinois pour débattre de la situation de l'équipe et évoquer l'affaire des supporters attaqués en justice. Il semblerait que ces fans soient plus que jamais décidés à aller plus loin dans leurs revendications visant à destituer Bentobal de la présidence du CSC. Et comptent organiser une marche Après la colère, ce qui caractérise la rue, c'est que chacun y va de son analyse mais l'ensemble des débats convergent vers l'idée commune, à savoir que les supporters ne se laisseront pas faire. Le ras-le-bol des Sanafirs a atteint son paroxysme. En effet, ces derniers, qui ont décidé de sortir de leur mutisme et tirer à boulets rouges sur les dirigeants du club, comptent aller encore plus loin dans leurs protestations. Ils comptent organiser une marche à travers toutes les artères de la ville et observer un sit-in après la rencontre de Sétif.