`«L'arbitre a choisi son camp» Après la défaite de l'USMBA à Constantine, les supporters bel-abbésiens crient à l'injustice et au scandale. Un sentiment de hogra anime les joueurs et leurs dirigeants qui n'arrivent toujours pas à comprendre quelles sont, aux yeux de Zouaoui et son assistant Bitam, les fautes qui méritent d'être signalées. Déçu, médusés, le premier responsable du club n'a pas mâché ses mots. «Sincèrement, je pense que notre équipe méritait un bien meilleur sort. Les joueurs ont fait un très bon match et ont tenu la dragée haute à l'adversaire tout au long de la partie. Mais, il faut dire qu'avec un arbitrage aussi partial et partisan, on ne pouvait espérer mieux. L'arbitre de la rencontre a été tout simplement l'USMBA, il s'est manifesté par une inégalité avérée. C'est lui qui nous a battus, car dans de telles conditions, aucune équipe ne peut prétendre à quoi que ce soit. Quand il arrive à expulser des joueurs sur un coup de tête et offrir un penalty généreux à trois minutes de la fin à l'adversaire, il est certain que cet arbitre nous a lésés et nous a privés d'une victoire, C'est scandaleux et honteux. Cet arbitre qui a usé de son pouvoir en prenant des décisions en faveur de l'équipe locale. C'est de la hogra !» `«L'arbitre a choisi son camp» Parmi ceux qui se sont plaints de l'arbitrage de Zouaoui, c'est surtout les joueurs. D'habitude peu volubiles, ces derniers n'ont pas retenu leur colère pour fustiger l'arbitre : «On a bien joué, mais on s'est heurtés à un arbitre des plus partiaux aidé par son assistant. En plus des expulsions, il a accordé un penalty que lui seul a vu. L'arbitre avait bien choisi son camp. On a fait face à l'arbitre et non à l'adversaire.» Tout en reconnaissant que l'erreur est humaine, certains joueurs font remarquer : «On n'est pas de ceux qui n'imputent jamais la responsabilité d'une défaite à l'arbitre, parce qu'il s'agit d'un être humain et donc il peut se tromper. Mais si l'erreur est humaine, cela ne peut l'être comme ce fut le cas face au CSC. On ne veut pas accuser l'arbitre, mais il y a des moments où on est contraints de crier son ras-le-bol.» Que fera l'instance ? Ce qui est arrivé à l'USMBA devant le CSC, dépasse tout entendement. En plus d'avoir perdu deux précieux points à sa portée, l'USMBA a surtout fait face au comportement scandaleux de l'arbitre de la rencontre, Zouaoui, aidé dans sa sale besogne par son assistant, Bitam. Ces derniers se sont manifestés par une partialité affligeante au profit du CSC, avec son arbitrage déshonorant et ignominieux à la fois. Le même duo a privé le MCS d'une victoire certaine face à la JSMB, en mai 2011. Nous n'avons qu'à faire le bilan de cet arbitre pour se rendre à l'évidence, et confirmer le parti-pris de ce referee. En avril 2011, Zouaoui s'est encore illustré par son parti-pris lors de la rencontre ayant opposé le RCK au MSPB en faveur des Batnéens. Après, ces récidives et la mésaventure de l'USMBA à Constantine, l'on se demande si l'instance va réagir. Force du mal, il y a une Justice divine ! Ce qui a été remarquable durant cette rencontre, c'est cette volonté affichée par les hommes de Assas qui n'ont pas baissé les bras malgré un arbitrage maison qui a déstabilisé les camarades de Benmoussa et avantagé les Constantinois du CSC. Alors que même les Clubistes croyaient que le match allait se terminer par un nul, Zouaoui, de connivence avec Bitam, a attendu le meilleur moment pour décider du sort de la rencontre en faveur du CSC. Maintenant que le mal est fait, il n'y a pas de quoi se lamenter sur son sort sauf qu'il y a une Justice divine. A présent, il faut tourner la page et songer au MCA Les joueurs de l'USMBA ne doivent surtout pas céder au découragement, car continuer à penser à cette avilissante défaite pourrait être fatal pour le groupe. Certes, l'USMBA a perdu mais cela ne veut nullement dire que ses joueurs ont été mauvais. Au contraire, les Vert et Rouge doivent se montrer fiers d'avoir affronté deux adversaires à la fois. Ils doivent, cependant, songer à la prochaine journée qui coïncide avec la venue du MCA. Une rencontre où les Unionistes devront faire l'impossible pour réaliser un bon résultat.