En dépit de la réconciliation entre Laïb et ses opposants, il semble que le conflit Hamdouche-Laib, qui date depuis plusieurs mois, ne soit pas prêt à trouver son épilogue. Après un mutisme qui aura duré deux mois, Hamdouche est encore une fois sorti de sa réserve pour tirer à boulets rouges sur l'ex président de la SPA, en déclarant fièrement avoir réussi de limoger Laïb. Ce à quoi ce dernier n'a pas tardé à réagir : «Si Hamdouche tente par tous les moyens de faire croire qu'il est à l'origine de mon retrait de la présidence. Les gens qui suivent l'actualité savent que j'ai moi-même, annoncé ma démission le 22 mai dernier à la télévision El Heddaf. Donc, je ne vois pourquoi, il insiste à parler de destitution et de retrait de confiance. Il a parlé de limogeage. Je pense que ce monsieur ignore complètement les règlements. Sinon comment peut-il parler de limogeage alors que je suis un actionnaire dans la SPA. D'ailleurs, je suis toujours membre du conseil d'administration et donc un des décideurs du club. Autre preuve de son ignorance des règlements, c'est le fait de convoiter le poste de directeur général alors que les règlements du MJS interdisent qu'un président du CSA soit directeur général dans une SPA. Nous a déclaré Laïb qui semble en vouloir à son ex adjoint. D'ailleurs, selon nos informations que nous avons confirmées auprès de certains actionnaires, il parait que Laïb aurait exigé de rester travailler avec Mana à la seule condition que Hamdouche ne soit pas nommé directeur général» «Je voulais me retirer après le 16 juin, mais Mana a insisté pour que je reste» A la question relative aux raisons qui l'ont poussé à rester travailler avec le nouveau président du conseil d'administration, Abdelkader Mana, Laïb nous a déclaré : «En effet, j'avais déclaré ma démission pour la simple raison que j'étais saturé par plusieurs années aux commandes du club. Il fallait que je me retire un peu pour pouvoir me reposer et m'occuper de ma famille. Mais Mana a refusé que je parte. Il m'a demandé de rester pour travailler ensemble. Et comme je lui voue un grand respect, j'ai accepté de l'aider dans sa tâche. En fait, nous avons tous les deux, le statut de membre fondateur du CSA USMH et de la SPA, on se considère comme des principaux responsables de la maison USMH. Cela fait qu'il est de notre devoir de veiller à ce club et de travailler en puisant au fond de nos ressources pour que l'USMH reste toujours en haut.»