Comment vous sentez-vous à la fin d'une séance aussi intense ? Très fatigués. Quand on travaille avec une personne comme Salim Zaâbar, il faut s'attendre à ce qu'on vide toute votre énergie, je me dis même parfois qu'il veut nous tuer. Sérieusement, nous n'avons pas à nous plaindre, nous savons que toute cette charge nous sera bénéfique pour le début de la saison. On voit que vous arrivez quand même à gérer ces sept heures d'entraînement... Oui, on y arrive mais ce n'est pas facile je ne vous le cache pas. On essaye de se reposer au maximum dès que l'occasion se présente. Nous passons nos moments à dormir ou à détendre nos muscles en la salle de soins avec le kiné. Vous avez joué un premier match amical face à l'USMAM qu'avez-vous retenu de la partie ? C'était une partie dans laquelle le staff tenait à voir où nous en étions physiquement. Je pense que nous avons bien répondu en remportant la partie. Ce n'est pas la victoire qui nous importe mais c'est bon pour le moral d'entamer la préparation sur un point positif. Et pour celle d'aujourd'hui face à Khenifra ? Vous savez, nous sommes une nouvelle équipe nous avons donc besoin de jouer un maximum de matches pour travailler notre entente sur le terrain. Cette partie à Khenifra sera donc un arrêt important pour peaufiner le travail collectif que nous avons entamé depuis le début du stage. Si vous deviez juger le groupe de cette année, que nous diriez-vous ? Quand on voit autant de concurrence dans un groupe, on comprend que le niveau est assez élevé chez pratiquement tous les joueurs. Nous avons un bon groupe qui je pense avec un tel travail pourrait faire une belle saison. En défense aussi il y aura de la concurrence... Comme dans les autres compartiments, il faut se battre pour sa place. C'est l'objectif du staff d'avoir deux joueurs dans chaque poste, notre travail sera donc de se battre chaque semaine pour gagner notre place.