Encore une fois, l'attaquant N'Douassel Ezechiel sera celui qui portera les espoirs des Blidéens pour réaliser un résultat probant, ce samedi face au MCO. Encore une fois, l'attaquant N'Douassel Ezechiel sera celui qui portera les espoirs des Blidéens pour réaliser un résultat probant, ce samedi face au MCO. Lors de l'entretien qu'il nous a accordé, il a tenu à préciser qu'il n'était qu'un simple joueur et que pour lui la victoire ne peut être que le fruit des sacrifices de tout le groupe. D'un autre côté, il estime que son équipe a de réelles chances dans ce match. Vos dernières prestations laissent deviner que vous êtes en excellente forme ces derniers temps ; le confirmez-vous ? En effet, je suis en pleine possession de mes moyens ces derniers temps. Je n'ai pas à me plaindre, car à force de travailler je ne suis pas très loin du top sur le plan physique. Cela est très important pour un joueur, car il peut s'exprimer totalement quand il est bien préparé. Comme les matchs se suivent à une grande cadence ces derniers temps, nous faisons tous très attention en ce qui concerne la récupération. Un match difficile vous attend ce samedi, êtes-vous prêts pour cette rencontre ? Bien sûr, nous avons travaillé très dur toute la semaine pour être prêts. Il est vrai que nous aurons affaire à une très bonne équipe qui a jusque-là réalisé un excellent parcours. Ce qui est le plus important dans ce match, c'est notre prestation qui doit être de tout premier ordre pour espérer réaliser un bon résultat. Il nous faut développer notre jeu, et surtout l'imposer. Voulez-vous dire que vous allez attaquer dans ce match ? Effectivement, et il n'y a aucune raison de ne pas le faire. Nous n'avons à nourrir aucun complexe car nous nous avons des arguments à faire valoir Je sais que le MCO est une équipe plutôt technique, et cela nous arrange car nous nous exprimons mieux devant ce genre d'équipes. Nous allons défendre car il nous faut d'abord veiller à ne pas encaisser de but, mais nous allons aussi attaquer et nous avons les moyens pour le faire. Peut-on s'attendre à un but d'Ezechiel ? Croyez-moi, si l'opportunité de marquer se présentait je ne la laisserais pas passer. Je n'en fais cependant pas une fixation, et si un de mes coéquipiers arrive à trouver le chemin des filets sur une de mes passes j'en serais très heureux. Personnellement, je pense qu'un bon résultat ne peut être que le fruit du travail collectif. Cela peut se jouer sur un rien, et c'est pour cela qu'il nous faut être vigilants de la première à la dernière minute. Votre équipe occupe une bien mauvaise place au classement, un commentaire ? Rassurez-vous, elle ne restera pas longtemps à cette place et je peux vous dire que l'USMB ne quittera pas la D1. --------------------------------- * Abed a repris… L'attaquant Abed a finalement eu le feu vert de son médecin pour s'entraîner, et aussi jouer. Abed était au stade, dimanche passé, mais en tenue de ville. Il a rechaussé les crampons dès le lendemain, et nous a dit qu'il ne ressentait plus aucune gêne : «Au moment du tacle par derrière du joueur de la JSMB, j'ai vraiment eu peur car la douleur était atroce…Après un petit moment sur la touche, le médecin du club a décidé que je ne pouvais pas continuer le match. Les douleurs ont persisté les deux jours suivants puis le traitement qui m'a été prescrit a fait son effet. Dimanche, lors d'une visite de contrôle, le médecin m'a autorisé à reprendre les entraînements, et j'en suis très content. Normalement, il n'y a aucun problème, je pourrais tenir ma place ce samedi face au MCO.» * Zaïm à l'entraînement Le président blidéen n'a pas raté une seule séance d'entraînement, et avant l'entame de celle de dimanche il s'est entretenu un petit moment avec ses joueurs. «Il faut que les joueurs se sentent entourés dans ces moments difficiles que traverse le club ; et en tant que premier responsable, mon devoir est d'être à leurs côtés. Le nul concédé face au WAT doit être oublié au plus vite, et il faut se remobiliser et aller de l'avant. Pour ce qui est du comportement de certains supporters, je n'ai aucun commentaire à faire si ce n'est qu'ils ne veulent absolument aucun bien à l'USMB.» * Un entraîneur de plus en plus énervé L'équipe enchaîne les mauvais résultats et son entraîneur, de plus en plus énervé, semble peiner à trouver les bonnes solutions. L'inefficacité des attaquants n'explique pas tout, et les joueurs vont devoir cravacher dur pour se ressaisir. Réputée pour être une équipe plutôt technique, l'USMB devra s'appuyer sur des valeurs plus combatives pour rester parmi l'élite, car la fin de championnat s'annonce très compliquée. Les claques que viennent d'encaisser les joueurs du club de la ville des Roses auront-elles des effets thérapeutiques ? Cela se saura dans les jours qui viennent. Pour le moment, ce n'est pas la joie du côté du superbe mont Chréa. * Ezechiel, l'électron libre Avec Ezechiel et Djemaoune dans le onze de départ, Mouassa cherchait pourtant, dès le coup d'envoi, à faire craquer de partout l'arrière-garde tlemcénienne. Mais le Tchadien, dans un rôle d'électron libre, n'a jamais apporté le surnombre sur son aile. Souvent à droite, parfois au centre, rarement à gauche «Easy», comme aiment l'appeler les supporters, n'a été mordant que sur quelques dribbles bien sentis mais peu utiles. Sûrement rappelé à l'ordre par Kamel Mouassa à la pause, Ezechiel s'est bien replacé en seconde période. Et les Tlemcéniens ont senti la différence. * Les entraînements à Mouzaïa Il n'était pas question pour les joueurs de l'USMB de s'entraînent sur la pelouse du stade Tchaker. Les pluies incessantes sur la région ont rendu le terrain impraticable. Mouassa et ses joueurs auront à faire le court déplacement à Mouzaïa pour pouvoir profiter de la pelouse en tartan. * Les raisons d'un échec Si les Tlemcéniens n'ont cette fois-ci pas réalisé le hold-up parfait, ils repartent tout de même de Blida avec un point dans leur escarcelle. Le héros des Zianides s'appelle Djallit, auteur du but de son équipe, peu après la pause (48'). L'USMB, qui aura évolué un cran au-dessus de son adversaire, pensait pouvoir concrétiser facilement sa domination. L'équipe de Blida suera sang et eau avant de pouvoir égaliser par l'intermédiaire de Telbi, suite à un cafouillage monstre. La suite est classique. Les poulains de Bouali se défendront bec et ongles sur tous les ballons pour arracher ce pourquoi ils ont fait le déplacement, le point du match nul. * Flagrant délit de manque de réalisme La domination stérile des Blidéens les exposait inévitablement au froid réalisme adverse. Sur un centre distillé par Boulahya, Djallit, étrangement seul, reprendra de volée à bout portant et prenait deux points à l'USMB. Un collectif blidéen qui a, plusieurs fois par la suite, eu l'opportunité de reprendre l'avantage. Djemilli, l'ultime rempart tlemcénien, a été exceptionnel dans les airs comme sur ses appuis. Une performance de haut rang qui ne l'empêchait pas de regretter l'issue de la rencontre, lui qui a dû s'avouer battu à dix minutes de la fin de la rencontre. * Il y a de quoi être inquiet L'USMB occupe une place de potentiel relégable au classement devant des équipes comme celle du NAHD et du MSPB, qui semblent éprouver de grandes difficultés ces derniers temps. La récolte en points est des plus maigres, puisque les camarades de Chebira n'ont en tout et pour tout que vingt et un points. Ils en comptaient vingt-trois la saison passée à la même étape du championnat, et tout le monde se rappelle de quelle façon les Blidéens avaient sauvé leur place en D1. Avant le nul contre le WAT, l'USMB avait joué six matchs à domicile sans la moindre victoire, avec une place au classement qui est des plus inquiétantes. Ce sont là quelques indicateurs de la mauvaise santé de l'équipe de Blida. Le président Zaïm a voulu rompre avec cette habitude qui consistait à recruter chaque année des joueurs «aguerris» aux batailles de la D1 pour espérer décrocher un titre ou, a défaut, un accessit. Rien de tout cela ne se passera puisque malgré les milliards dépensés au cours de chaque exercice le club, après une saison à faire l'ascenseur, se retrouve à arracher son maintien à l'ultime journée de chaque exercice. On ne peut qu'applaudir au choix délibéré de Zaïm de vouloir monter une équipe d'avenir, mais sa stratégie n'aura qu'une seule faille et elle est de taille : celle d'avoir fait une confiance aveugle à un entraîneur, croyant que ce dernier, qui, à juste raison est l'homme de pareille mission, allait poursuivre sa mission jusqu'au bout. Tout cela fait partie du passé, et en ce qui concerne l'avenir immédiat c'est la réception du MCO. Un match piège par excellence que Mouassa redoute à juste titre. Il s'agira de gagner, histoire de changer la teinte des clignotants et de les faire passer du rouge à l'orange.
