Le président du Mouloudia d'Oran ne badine pas avec la discipline. Le président du Mouloudia d'Oran ne badine pas avec la discipline. Après avoir ignoré les trois récalcitrants que sont Daoud, Mezaïr et Mezouar, il a encore une fois frappé d'une main de fer hier lorsqu'il a affirmé la mise à l'écart de Boumaâza pour des raisons disciplinaires. En effet, le premier responsable du Mouloudia reproche à son joueur ses absences fréquentes aux entraînements liant ces ratages par le fait que le joueur a perdu son sérieux. Une mise à l'écart qui devra surtout servir de leçon aux joueurs qui n'hésitaient à sécher au gré de leur humeur les entraînements, au point que le nombre d'éléments présents se compte parfois sur les doigts d'une seule main. «Je ne céderai plus au chantage et aux sautes d'humeur. Je n'hésiterai pas à mettre dehors celui qui nuit à la stabilité du groupe, et ce quel que soit son poids dans l'équipe», dira avec un ton sévère Elimam qui s'engage à payer seulement ceux qui travaillent quotidiennement aux entraînements. «Celui qui reste chez lui n'aura aucun sou. Je payerai ceux qui font preuve d'assiduité aux entraînements», ajoute Elimam qui a fini par réagir à certains comportements au sein du groupe, lui à qui on reproche une certaine passivité envers ses éléments.