Walid Cherfa ne joue plus aussi régulièrement avec le Nastic qu'en début de saison. Walid Cherfa ne joue plus aussi régulièrement avec le Nastic qu'en début de saison. Samedi face au FC Cordoba, il a été mis au «frigo», au même titre que certains «artisans» du cuisant 6-1 de Lavante. Peu régulier, mais pas inquiet pour autant, l'enfant de Blida revient dans l'entretien ci-dessous sur sa situation. * Vous n'avez pas pris part au match d'hier face au CF Cordoba samedi… C'était un choix que le coach a fait. La semaine dernière, on a été largement battus à Lavante (6-1, ndlr), le coach a décidé de faire des changements. Là encore, on a perdu. * Qu'est-ce qui fait que ça ne marche pas fort bien pour le Nastic ces jours-ci ? Je ne saurai vous le dire. C'est un tout. Jusqu'à l'hiver, on a été très bons. Là, ça se passe moins bien. C'est un passage à vide. Après, c'est vrai que lorsque tu prends six buts, ça se ressent un peu plus. Là, la pilule est plus difficile à passer. On a été cinquièmes et depuis quatre-cinq matchs, ça ne marche pas fort bien. Je n'ai pas envie de tirer sur l'ambulance, mais c'est un peu le résultat de la politique de l'ancien coach qui en découle. L'ambiance est un peu pourrie. Il faudra un peu de temps pour qu'on se ressaisisse. * Vous parlez d'ambiance pourrie, vous faites allusion au vestiaire ? Non ! C'est en fait par rapport aux résultats. L'équipe n'arrive pas à se libérer. On joue, comment dirai-je, avec la peur au ventre. Là, on enchaîne les matchs l'un après l'autre. Le fait qu'il n'y ait pas de période transitoire fait qu'on ne digère pas. * Ça risque de durer ? J'espère que non ! Il faudra réagir. * L'arrivée d'un nouvel entraîneur n'est pas pour arranger les choses, a priori ? Ça viendra ! C'est juste qu'on a besoin de temps pour nous ressaisir. Autant que lui, on aura besoin pour appliquer ses idées. Là, on voit qu'il cherche des solutions. Il fait tourner. Ça va redémarrer. * Vous ne craignez pas pour votre place ? Non, de ce côté-là, hamdoulah ! Je sais que j'ai le niveau pour jouer au Nastic. Je l'ai déjà prouvé. Sinon, le Deportivo ne serait pas venu me solliciter en janvier. Je ne m'inquiète pas sur ça. * Et si ça perdure ? On n'en est pas encore là. J'espère que ça va changer. Après, c'est vrai que ça ne dépend pas que de moi. Le dernier mot revient au coach. C'est lui qui voit. Moi, je bosse bien à l'entraînement. J'essaye de m'imposer. A lui de faire ses choix. * Le sélectionneur national a fait savoir qu'il allait venir vous voir au cours de sa tournée européenne, c'est une aubaine peut-être pour vous battre, en vue de revenir dans l'équipe ? C'est certain. Je ne sais pas encore s'il viendra ou pas, mais j'ai intérêt à reprendre ma place. Je vais me battre pour ça. Mais c'est vrai que je reste peinard ! Je ne m'enflamme pas. Mais je reste à disposition. Entretien réalisé par Achour Aït Ali