Et maintenant, quelle sera la décision prise par l'homme fort de l'ASMO, Baghor Merouan concernant l'avenir de l'entraîneur, Medjahed Nabil au club ? Ayant affirmé haut et fort lors de son installation au club qu'il n'aurait jamais accepté de revenir à l'ASMO s'il n'était pas convaincu de pouvoir sauver l'équipe de la relégation, Medjahed est en train de rater son pari. Le nouveau faux-pas concédé vendredi à domicile face au Mouloudia d'Alger a rendu le maintien presque impossible à réaliser pour l'équipe de M'dina J'dida. Ayant jusqu'à présent toujours bénéficié de la confiance de son employeur, plusieurs voix se sont élevées depuis un certain temps déjà pour réclamer son départ. Il est contesté de toutes parts Sa suspension de six mois avait poussé les supporters à s'interroger sur l'utilité de garder un entraîneur qui ne pourra pas diriger l'équipe de la main courante jusqu'à la fin du championnat. En plus des supporters, plusieurs dirigeants sont contre son maintien à l'ASMO. Certains d'entre eux, essayent même de convaincre Baghor de se séparer de lui. Même s'il faut reconnaitre qu'il n'est pas le seul responsable de la situation actuelle de l'équipe, il a tout simplement perdu le contrôle du groupe : «Même son message ne passe plus chez la majorité des joueurs.» Nous dira un proche de l'équipe à l'issue de la rencontre face au MCA. Sa surprenante sortie envers la presse À l'issue de la rencontre face au Mouloudia d'Alger et au lieu de trouver les vrais raisons de l'échec de sa team, le coach n'a rien trouvé de mieux que de tenter de faire porter le chapeau de ce faux-pas aux journalistes, «coupables» selon lui de perturber le groupe après avoir évoqué les contacts entre les Asémistes et Benchadli. Pourtant, c'est l'ancien entraîneur asémiste, auteur d'un très bon parcours avec l'équipe la saison dernière, qui avait déclaré dans ces mêmes colonnes avoir été approché par un actionnaire de la SSPA/ASMO. Une question se pose : comment des journalistes, qui n'ont fait que rapporter une information, ont pu perturber l'équipe ? Son bilan n'est pas en sa faveur Sur un plan comptable, le bilan de l'ASMO, version Medjahed Nabil, est loin d'être satisfaisant. Et les résultats sont là pour le prouver. Avec lui, l'équipe a concédé une humiliante élimination en coupe d'Algérie au stade Bouakel face à la modeste formation de l'ARB Ghris. L'équipe a également perdu trois matchs en championnat dont une correction subie chez la JSS (4-0). Elle a fait deux matchs nuls dont un à domicile face au MCA, contre deux succès réalisés au stade Bouakel contre le RC Relizane et l'USM El Harrach.