Si seulement la direction se renforçait par des dirigeants dignes de ce nom. Pour manque d'ambitions et surtout d'argent, plusieurs talentueux joueurs formés dans les catégories jeunes du WAT font les beaux jours des autres clubs de l'élite. Pourtant pas un d'entre eux n'a oublié les beaux jours passés sous le maillot bleu et blanc, des couleurs qu'ils espèrent bien avoir encore l'occasion de défendre en signe de gratitude envers leur club formateur. On peut juste citer quelques noms à l'instar de Hadjaoui, Yekhlef, Zazoua, Boushaba, Dif et Tebbal. Si seulement l'ossature actuelle restait Contraints de nouveau cette saison de faire avec les promesses de la direction, la majorité de l'effectif widadi ne peut plus supporter de prendre encore plus longtemps leur mal en patience. Ainsi, des joueurs comme Benmoussa, Abdellaoui ou Yallaoui, qui sont en fin de contrat, veulent eux aussi goûter aux chèques bien garnis pour empocher, durant une saison, l'équivalant de deux à trois années au WAT. Ceci, sauf si l'ambiance à nulle autre pareille qui caractérise la vie au sein du groupe widadi pourrait les inciter à rester une nouvelle saison à Tlemcen, avec l'espoir de voir leur situation financière s'améliorer à l'avenir. Si seulement le recrutement pouvait être de qualité C'est un chapitre qu'il faut absolument ouvrir, car à part Redouane Bachiri, recruté l'an dernier après une aventure laborieuse avec le MCO, et qui a réussi à s'imposer comme un titulaire à part entière dans la défense tlemcénienne, les Fellahi, Sennour, Arrache ou encore pire, l'attaquant émigré Hamici dont rares sont ceux qui se rappellent encore de son nom, le recrutement effectué ces deux dernières saisons laisse à désirer. Pourtant, on ne peut pas blâmer pour autant les recruteurs de miser sur des joueurs inconnus à cause du faible budget mis à leur disposition, sauf que ça ne sert à rien de ramener dorénavant des joueurs qui chauffent régulièrement le banc de touche, alors qu'il faut cibler un gros calibre qui peut apporter un plus concret au dispositif déjà en place. Si seulement Bouali poursuivait son projet Malgré des décisions parfois plus surprenantes que prévisibles, l'enfant du club, Fouad Bouali, a réussi depuis son retour au club en janvier 2008, à assurer le double rôle de coach et manager général du club en ayant carte blanche pour négocier avec les joueurs en début de saison. Bouali a réussi à donner un style de jeu et une identité à un club au bord de la dérive durant presque une décennie, et ce n'est pas pour rien si Hannachi lui fait les yeux doux à chaque début de saison sauf que son envie de voir son club de toujours se faire une place dans la hiérarchie du football algérien, le pousse à refuser plusieurs offres alléchantes pour réaliser le rêve qu'il na pas pu atteindre durant sa carrière de joueur. Si seulement la direction se renforçait par des dirigeants dignes de ce nom Si personne ne doute de l'amour de Rachid Bouraoui au Widad, le président tlemcénien est malgré tout incapable de faire face aux vautours du monde de football alors qu'il est épaulé par ses deux fidèles dirigeants seulement. Ce qui implique le renforcement obligatoire de la direction par des gens compétents et ambitieux et non de simples profiteurs, afin de défendre avec toute l'intégrité voulue les intérêts du club en faisant bloc autour du groupe widadi pour lui permettre d'avancer en se concentrant uniquement sur ses devoirs sur le rectangle vert. Si seulement le public jouait son rôle Connu pour être fin connaisseur et donc féru de beau football,le public tlemcénien n'est pas facile à contenter en n'hésitant jamais à insulter à tort et à travers les Bleu et Blanc, qui ont plutôt besoin de fervents supporters, qui comprennent avant tout qu'il n'est pas du tout évident d'évoluer les poches vides sans la moindre motivation financière. Si seulement l'argent était disponible Même si les équipiers de Youcef Ghazzali font toujours confiance à la direction tlemcénienne, il faut bien reconnaître que ce n'est nullement facile pour eux d'empocher la prime de signature par tranches de 10 à 20% durant l'intégralité de la saison, alors qu'ils rêvent un jour de recevoir une coquette somme d'un seul coup. Cela, sans oublier les primes de matchs qui commencent peu à peu à disparaître des principes du WAT, alors qu'en face d'autres clubs ne trouvent aucune gêne pour promettre aux joueurs des primes qui peuvent aller jusqu'à 10 millions de centimes. Si seulement le rêve ne tournait pas au cauchemar Que c'est beau de rêver ! Sauf que pour les fervents supporters du WAT, ça risque de vite dedevenir un vrai cauchemar, car avec la même mentalité de l'entourage du club, le manque flagrant d'argent, le départ probable des Djallit, Ghazali, Benmoussa ou Abdellaoui et le choix de Bouali de prendre les rênes d'un club plus ambitieux, le Widad Amel de Tlemcen risque bel et bien l'an prochain de souffrir énormément avec la simple lutte pour le maintien.