Comme rapporté dans notre édition d'hier, le milieu de terrain du FC Kaiserlautern, Aïmen Demaï, défendra les couleurs de la Tunisie qui l'a sollicité avant l'Algérie. Comme rapporté dans notre édition d'hier, le milieu de terrain du FC Kaiserlautern, Aïmen Demaï, défendra les couleurs de la Tunisie qui l'a sollicité avant l'Algérie. Dans la lignée de l'entretien qu'il nous avait accordé en 2006 à Kaiserslautern, il explique son «non choix». Durant l'hiver 2006, vous nous aviez déclaré à Kaiserslautern que vous refusiez de choisir entre l'Algérie, le pays de votre père, et la Tunisie, le pays de votre mère et que vous opteriez pour celui qui vous solliciterait le premier. C'est ce que vous avez fait en optant pour la Tunisie ? Oui, vous avez bien résumé la situation. Par principe, je ne peux pas choisir entre mon père et ma mère. Alors, comme c'est la Tunisie qui m'a sollicité en premier, je lui ai répondu favorablement. Ainsi, j'ai la conscience tranquille, car j'ai tenu ma promesse et personne ne pourra dire que j'ai choisi de mon propre chef.
A quand remontent les contacts avec la sélection tunisienne ? A la fin de la saison dernière. Le sélectionneur adjoint m'a appelé au téléphone et voulait venir me voir à l'uvre. Mais comme il ne restait qu'un match à jouer et que j'étais suspendu pour ce match, je lui ai dit que ce serait inutile de se déplacer pour rien. Puis, j'ai discuté avec des dirigeants de la Fédération tunisienne sur les modalités pratiques de mes sélections. Il y a quelques jours, on m'a demandé si j'étais prêt à franchir le pas et j'ai dit oui. Voilà.
La Tunisie et l'Algérie ne sont pas dans la même poule pour les éliminatoires de la CAN-2010 et le Mondial-2010. Serez-vous supporter de l'Algérie ? Absolument ! Je ne renierai jamais mes racines algériennes. Je serai à fond avec l'Algérie qui est aussi mon pays. Il se trouve qu'elle ne m'a pas sollicité ces derniers mois et que la Tunisie l'a fait. C'est la seule différence. Propos recueillis par Farid Aït Saâda