À quelques heures de disputer la première manche de la finale de la Coupe de la CAF, les protégés de Nacer Sandjak feront le maximum pour remporter un large succès face au TP Mazembe au stade Mustapha-Tchaker à Blida. Les Béjaouis qui n'ont pas l'habitude de disputer ce genre de grands rendez-vous, croisent les doigts pour réaliser une belle performance avant de se rendre au Congo et tenter de décrocher le premier sacre africain dans l'histoire du MOB. Les joueurs sont conscients de cette opportunité Même s'ils n'ont pas l'habitue de négocier régulièrement ce genre de rencontres à très fort enjeu, les coéquipiers de Yaya sont conscients qu'ils sont devant une opportunité probablement unique dans leur carrière, de remporter un sacre africain et marquer à jamais de leur empreinte l'histoire du MOB et du football algérien. Motivation, détermination et sacrifice, les clés du match Même si l'entraîneur Nacer Sandjak a forcément son idée tactique pour tenter de déjouer les plans des Congolais, les Béjaouis devront s'attendre à une véritable bataille à Blida et encore pire au match retour. Du coup, ils devront non seulement faire preuve de beaucoup de sacrifices, mais aussi en se comportant comme de véritables guerriers qui veulent à tout prix sortir gagnants de cette double confrontation. Les attaquants face à un sérieux test En plus d'un bloc défensif capable de faire face aux assauts des visiteurs, le coach espère une efficacité maximale de ses attaquants, qui n'auront peut-être pas beaucoup d'occasions franches de scorer, mais qui devront faire le nécessaire pour tenter de remporter un large succès afin d'attaquer le match retour en position confortable. Les Béjaouis veulent rééditer l'exploit des Sétifiens Avant de recevoir les Congolais du Tout Puissant Mazembe, les coéquipiers du portier Rahmani, vont essayer de bien négocier cette première manche à domicile, en tenant de rééditer la même performance des Sétifiens, qui ont eux aussi réussi l'exploit de remporter la prestigieuse Ligue des Champions, en jouant pourtant le match aller à Sétif. Sandjak a retenu la leçon des Usmistes Ne laissant rien au hasard avant un tel rendez-vous, l'entraîneur, n'a pas jugé utile de faire le forcing pour disputer le match aller à Béjaïa. En effet, l'ancien sélectionneur national a préféré évoluer à Tchaker sur une pelouse gazonnée, en refusant de commettre l'erreur des Usmistes, qui ont tenu à recevoir cette même formation congolaise à Bologhine la saison dernière. Un choix qui s'est avéré perdant par la suite, ce qui a privé les Rouge et Noir de remporter la prestigieuse Ligue des Champions. TP Mazembe est moins bon sur le gazon naturel Même s'il faut s'attendre à vivre l'enfer au match retour dans une ambiance assez électrique, les Béjaouis devront profiter du fait de disputer le match aller sur du gazon naturel pour tenter de faire la différence, surtout que les Congolais n'ont jamais réussi à briller sur ce genre de surfaces lors des dernières saisons.