«L'avantage avec Belatoui, c'est qu'il connaît bien la maison. » Le plus anxieux suite à ce nul concédé face au CAB, c'est Zoubir Ouasti qui souhaite que ce changement au sein de la barre technique puisse provoquer le déclic. Apparemment, ce nul vous reste encore en travers la gorge ? Et comment ! On aurait dû gagner ce match par n'importe quel moyen. Les joueurs étaient pourtant conscients de la tâche qui les attendait ce jour-là. Malheureusement, on n'a rien fait pour gagner ce match. Ce n'est pas le nul en question qui me fait mal mais c'est la façon dont nous avons joué qui m'a inquiété en fin de match car on était loin de notre niveau habituel. Qu'est-ce qui n'a pas marché ce jour-là ? Il est évident qu'il fallait marquer pour gagner. On était stériles en attaque et le problème du Mouloudia, c'est l'attaque qui n'arrive pas à bouger. Je ne suis pas en train de critiquer ou de viser une personne précise car je sais que marquer des buts est la mission de chacun d'entre nous. Mais ce qui m'a irrité c'est le fait de n'avoir même pas pu bousculer cette équipe de Batna. A un moment donné, c'est nous, les défenseurs, qui étions exposés à des contres dangereux. On avait peur d'encaisser car cela aurait été la catastrophe. Est-ce que vous regrettez le départ de Daoud ? Oui, un joueur comme Daoud aurait pu donner ce plus à l'attaque par sa fougue et son expérience. La preuve, il a marqué quatre buts lors du peu de matche qu'il a joués avec nous. C'est vraiment une perte pour le MCO puisqu'il affichait une belle forme en plus. J'espère seulement qu'il sera au top car son retour va apporter un plus certain à notre secteur offensif. Ce nul a poussé Maâtallah au départ. Vous attendiez-vous à cela ? Que voulez-vous, c'est ça le football. C'est toujours l'entraîneur qui paye les pots cassés. Personnellement, je n'ai rien à dire car cela relève de la responsabilité de la direction et nous on doit faire notre boulot sur le terrain et essayer de donner le meilleur de nous-mêmes. Il ne faut pas se cacher derrière les entraîneurs car la balle est dans le camp des joueurs. Comment avez-vous appris le retour de Belatoui ? Belatoui n'est pas à présenter pour nous les joueurs surtout pour moi car je le connais très bien. C'est tout d'abord un enfant de ce club. Il connaît très bien l'équipe avec laquelle il a réalisé l'accession l'année passée. Comme je vous l'ai déjà dit, c'est à nous les joueurs de faire la plus grosse partie du travail en l'aidant dans sa tâche comme on l'a si bien fait en Division Deux. Honnêtement, Belatoui était le meilleur choix possible en ce moment de la saison. Justement, comment comptez-vous redresser la barre ? Il n'y a pas de recette magique. Il faut se donner au travail. J'avoue que notre tâche n'a rien de facile. C'est pourquoi, on doit mettre les bouchées doubles et faire encore des sacrifices pour terminer la saison en beauté. Le maintien sera pour bientôt alors… Ecoutez, heureusement que le MCO a pris un très bon départ au point qu'il lui faudra seulement quelque quatre ou cinq points pour assurer son maintien. C'est grâce à la phase aller qu'on va assurer notre survie plus ou moins à l'aise en D1 car, si on avait trébuché à l'aller, il aurait été difficile pour nous de ramener des points en cette fin de saison où la lutte est serrée entre les équipes que ce soit pour les premières places ou pour le maintien.