Le coach Abdelkader Amrani est sorti de son silence et répond aux dirigeants sétifiens concernant son conflit qui est entre les mains de la CRL. Il déclare à ce sujet : «J'ai entendu parler de beaucoup de choses et que j'ai demandé beaucoup d'argent. En fait, je n'ai demandé que ce qui me revient de droit, quatre mois et 10 jours de salaire pas plus. D'ailleurs j'ai saisi la CRL après avoir attendu des mois, mais en vain.» Et d'ajouter : «Je ne mange pas du pain noir. Je prends ce que je mérite, c'est tout.» «Je suis prêt à gagner des hommes en perdant en contrepartie de l'argent» Abdelkader Amrani est très déçu du comportement de Hammar, car à ses yeux ce dernier n'a pas été à la hauteur et n'a pas tenu parole. «J'ai discuté la première fois avec Hammar lorsque j'ai quitté le club et on s'est entendus que j'encaisse quatre mois et 10 jours. Il m'a donné rendez-vous de régler rapidement, mais en vain. J'ai attendu son appel mais rien. Et je l'ai appelé plusieurs fois sans qu'il me réponde». Et de poursuivre : «On s'est vus par la suite au centre d'El Bez lorsque le CSC a effectué son stage hivernal et il m'a promis à nouveau. Mais rien sans suite, j'ai attendu plus d'un mois, idem sans succès, et c'est pour cette raison, j'ai décidé de saisir la CRL qui va trancher ce cas. D'ailleurs, j'ai dit à Hammar cette phrase : «Moi je gagne des hommes et je perds de l'argent.» «Ammi Rachid je le respecte, mais je ne lui pardonnerai pas» Le coach du CSC est très en colère et déçu du comportement du secrétaire de l'ESS, lequel à ses yeux, a falsifié le salaire en enlevant 75 millions entre le brut et le net, en estimant que «Ammi Rachid c'est quelqu'un que je respecte beaucoup et d'ailleurs, j'avais son fils sous ma houlette au WA Tlemcen. Mais finalement, il m'a déçu en ne respectant pas les clauses du contrat et ce qui a été convenu entre les deux parties à ma signature. D'ailleurs, je ne lui pardonnerai pas et je lui ai même envoyé un texto sur son téléphone portable.» «Je suis honoré de driver l'ESS et je l'ai laissé dans une bonne place» L'ex-driver de l'ESS se dit très honoré de coacher un grand club comme celui d'Aïn Fouara en estimant que «je suis très honoré de coacher ce grand club qui est l'ESS et j'ai essayé de faire mon possible. Je l'ai laissé dans une bonne position au classement et je suis parti la conscience tranquille et du devoir accompli». «Je suis concentré sur le CSC que je veux sauver» En conclusion, Abdelkader Amrani nous a déclaré qu' «actuellement, je suis complètement concentré sur mon travail avec le CSC et de préparer le match qui nous attend vendredi face au DRB Tadjenant. Un match qu'on doit bien négocier pour faire sortir l'équipe du bas du tableau. Le plus important pour moi, c'est de sauver le CSC de la relégation.»