A 50 jours de la Coupe du monde, l'image de l'équipe de France vient d'être ternie par ce scandale de proxénétisme. A 50 jours de la Coupe du monde, l'image de l'équipe de France vient d'être ternie par ce scandale de proxénétisme dans lequel deux joueurs de l'effectif des Bleus seraient impliqués, Frank Ribéry et Sidney Govou. La Gazzetta dello Sport, sur son site Internet, a ajouté de son côté le nom de Hatem Ben Arfa (Marseille) qu'on soupçonne avoir un lien, lui aussi, avec cette histoire. Le milieu de terrain de l'équipe phocéenne a toutefois nié tout lien avec l'affaire lundi soir sur la chaîne L'Equipe TV : «Ce n'est pas moi.» La France, qui n'avait pas besoin d'un tel scandale après la main de Thiery Henry, même si cela relève du privé, se retrouve dans de sales draps. Cette affaire a déjà trouvé écho à l'étranger. En Espagne, Marca évoque «un grand scandale au sein du football français et de la sélection nationale» si «les informations se confirment». En Angleterre, le Times relève que «Raymond Domenech, le sélectionneur de la France, déjà en difficulté, n'avait pas besoin de cela». Effectivement, Raymond Domenech, conspué par le public français, avait déjà d'autres chats à fouetter avant l'annonce de la liste des 23 le 11 mai, jonglant entre les blessures ou le temps de jeu réduit de certains joueurs. Sans oublier que Domenech a promis récemment de chasser les «ego» en équipe de France «à coups de fusil». Et le sélectionneur français devait déjà gérer l'image négative, après la main de Henry qui avait ramené le but de la qualification des Bleus en barrage retour contre l'Eire, le 18 novembre. Une polémique mondiale avait suivi. Le label bleu avait encore été un peu plus souillé par le match amical complètement raté des Français le 3 mars contre l'Espagne, au Stade de France (défaite 2 à 0). Nicolas Anelka avait bien résumé l'impression laissée par les Bleus : «On aurait dit des pros contre des amateurs.»