Après quatre jours passés en Algérie dans le but d'établir un constat sur la réalité de la formation en Algérie, qu'elle concerne les joueurs ou les entraineurs, François Blaquart, ancien DTN auprès de la Fédération française de football, a quitté le pays sans pour autant rendre sa réponse quant à la proposition que lui a faite le président de la FAF, Kheireddine Zetchi de devenir conseiller auprès de notre DTN. Le technicien français a bien écouté Zetchi et sa vision de voir les choses et a promis d'étudier sa proposition et rendre une réponse définitive dans quelques jours. Il n'est pas très chaud toutefois Selon nos informations, François Blaquart et même si l'idée d'apporter son expertise au football algérien l'intéresse a toutefois décelé durant son voyage en Algérie plusieurs imperfections qui ne concorderaient pas avec la réussite de son projet. Aussi, les déclarations faites par le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, l'ont beaucoup refroidi, lui qui a vite compris que sa visite en Algérie n'a pas du tout été appréciée par le ministère en question, en raison de l'affaire des quotas. Venir travailler en Algérie dans un tel contexte ne le motive guère. D'ailleurs, dans ses déclarations au site de la FAF il y a quelques jours, il disait ceci : «Pour la proposition du président, je ne sais pas encore. Moi, je suis venu à la demande de la FAF. On a bien discuté et c'était très intéressant. Je reconnais que je n'ai pas envie de faire une rupture totale et que l'idée de conseil à une nation ou à un club professionnel peut me séduire, à condition que l'on ressente la volonté réciproque de travailler ensemble. Je ne suis pas dans une demande d'emploi. C'est à la fois de ma décision, à savoir si j'ai envie de le faire ou pas, et de la décision du président, du DTN et du Bureau fédéral de savoir si ça les intéresse ou pas ou s'ils en ont envie.»