C'est un bien étrange paradoxe que celui qu'ont vécu les Blidéens, jusque-là. Près de la moitié des points que compte l'USMB ont été récoltés à l'extérieur. C'est un bien étrange paradoxe que celui qu'ont vécu les Blidéens, jusque-là. Près de la moitié des points que compte l'USMB ont été récoltés à l'extérieur. Les fans de l'USMB n'ont eu à se mettre sous la dent que quatre victoires à «Tchaker Stadium», comme ils aiment appeler leur stade. La récolte en points est nettement meilleure, pour les camarades de Zemmouchi, quand ils évoluent hors de leurs bases. Il n'y a pas à dire, les joueurs de Blida perdent tous leurs moyens quand ils évoluent chez eux et la formidable pression du public n'est pas étrangère à cela. Un joueur qui a voulu garder l'anonymat nous dira à ce sujet : «Moi, personnellement, et je ne suis pas le seul, j'ai une boule dans l'estomac, les matins de matchs à Tchaker. En entrant sur le terrain, et à la vue des dizaines de milliers de supporters qui remplissent les tribunes du stade, il y a une certaine peur qui s'installe et persiste pendant plusieurs minutes après le coup d'envoi. Lorsque nous sommes menés au score ou que nous n'arrivons pas à marquer, c'est encore pire. Nous jouons bien plus libérés à l'extérieur. Je ne dis pas cela pour accabler nos supporters car ces derniers nous encouragent comme il se doit, mais il est vrai que jouer à Tchaker est un peu spécial et nous faisons très attention à ne pas commettre d'erreurs. Cela fait que nous ne prenons pas de risques et que nous manquons d'initiative.» --------------------- Tchaker, terrain neutre ? Certains n'hésitent pas à qualifier le terrain de Tchaker comme un terrain neutre. Un inconditionnel du club blidéen nous dira à ce sujet : «Etant donné que Tchaker est un complexe olympique, la pelouse est très éloignée des tribunes où se trouvent les supporters, et les joueurs de l'équipe adverse jouent sans aucune pression comme si c'était sur un terrain neutre. Cela n'a rien à voir avec certains autres stades où, juste en passant la main à travers la clôture, on peut saisir un joueur par le maillot, au moment où il est, par exemple, sur le point d'exécuter une touche. Si cela ne tenait qu'à moi, l'USMB recevrait ses adversaires au stade Brakni, là, au moins, les équipes qui viendraient à Blida sentiraient vraiment qu'elles jouaient en déplacement.» Khellaf et Zemmouchi blessés wMauvaises nouvelles pour Assas, deux de ses joueurs pourraient ne pas prendre part au match de reprise face à Annaba. Il s'agit de Zemmouchi, qui a quitté le terrain lors de la séance d'entraînement d'avant-hier. Le défenseur central blidéen s'est plaint d'une contracture à la cuisse. Il a eu à passer des examens médicaux hier, chez un médecin spécialiste. Les choses sont plus compliquées pour Khellaf. Khellaf pourrait être opéré Le milieu de terrain blidéen, Khellaf, souffre d'une distorsion des ligaments au genou. C'est en réalité une blessure qu'il traîne depuis plusieurs mois. Selon le médecin qui l'a examiné dernièrement, le mieux pour lui est qu'il se fasse opérer et cela pour être totalement d'attaque pour le prochain exercice. Reprise ce samedi A l'issue de la séance d'entraînement de jeudi passé, Assas a donné quartier libre à ses joueurs. Ces derniers auront à être au stade dès demain pour la reprise. Boutabout avec le groupe L'ex-international, Mansour Boutabout, a demandé à Assas de reprendre les entraînements avec le reste de l'effectif. Ce joueur, comme annoncé dans nos précédentes éditions, a demandé que son contrat soit résilié à l'amiable. Sa présence au stade n'est faite que pour lui éviter un constat d'abandon de poste car Assas a décidé depuis déjà, plusieurs matchs, que Boutabout ne faisait plus partie de ses plans. Assas «C'est un réel problème psychologique» Le premier à être contrarié par cette incapacité de l'équipe de réaliser des résultats probants à domicile est bien sûr Assas, l'entraîneur de cette formation blidéenne. Nous avons voulu savoir auprès du coach blidéen si ses joueurs avaient vraiment des appréhensions lors des matchs joués à Tchaker. Ce dernier nous expliquera que jouer sur la pelouse de Tchaker ou sur une tout autre n'avait aucune importance : «Moi je dirais, et là je ne parle pas uniquement de ceux de l'USMB, que nos joueurs manquent de professionnalisme. Ils ont un travail à faire et cela sur n'importe quelle surface et n'importe où. Il faut qu'ils aient cette force de caractère qui leur permet de se surpasser quelles que soient les conditions de jeu. Il est vrai que jusqu'à présent, nous n'avons pas réussi à réaliser de belles performances sur notre terrain et cela est dû à des erreurs et à des insuffisances techniques. La pression du public n'a rien n'à voir avec tout cela. Quand vous ratez un contrôle ou que vous faites des erreurs de placement, le lieu où vous jouez ne peut en être la cause. Tchaker est un stade comme tous les autres. C'est plutôt dans la tête des joueurs que cela se passe.»