Et si l'Espagne, qui fait partie des grands favoris de la compétition, ne disputait pas la Coupe du monde russe en juin prochain ? C'est la menace brandie par la Fifa, qui a officiellement mis en garde la fédération espagnole, rapporte El Pais. Pour l'instance internationale, le rôle du Conseil supérieur des sports (CSD), qui après avoir suspendu Angel Maria Villar, l'ancien président de la fédération espagnole de football (RFEF) arrêté en juillet dernier et soupçonné de détournements de fonds et d'abus de confiance au détriment de la fédération, s'implique dans le processus d'élection de son successeur, est considéré comme de l'ingérence gouvernementale. Car selon l'article 13 des statuts de la Fifa, les membres ont l'obligation de "diriger leurs affaires en toute indépendance et veiller à ce qu'aucun tiers ne s'immisce dans leurs affaires." Une mise en garde déjà effectuée, pour la même raison, en 2008, avant un championnat d'Europe que la Roja allait remporter pour la deuxième fois de son histoire rapporte Football.fr.