Pour les matchs amicaux du mois de mars, la sélection nationale algérienne disputera deux rencontres. Le manager général de l'EN, Hakim Medane l'a évoqué lors de la réunion du Bureau fédéral, qui a eu lieu, lundi dernier, au CTN de Sidi-Moussa : «Nous allons programmer deux matchs amicaux au mois de mars prochain face à une sélection africaine et un adversaire mondialiste». Hakim Medane n'a pas évoqué les noms des adversaires, préférant attendre. Les adversaires seront en effet le Gabon et l'Iran. La FAF a avancé avec les deux fédérations en question et devrait conclure dans les prochaines heures. Face au Gabon, ce sera le 23 mars et le 27, pour l'Iran. Seulement, le lieu des deux rencontres pose problème. Une source à la FAF avait affirmé qu'ils n'auront pas lieu en Algérie, mais en Europe. Ainsi, où auront lieu les deux matchs ? La France est une piste écartée car les autorités françaises n'accepteront pas d'abriter des matchs de la sélection, vu la grande foule que draineraient les deux matchs. Même chose pour la Suisse ou l'Allemagne, où les Algériens ont déjà eu de mauvais comportements lors du match Algérie - EAU à Nuremberg avant la Coupe du monde 2010. Même chose pour les matchs de l'Arménie et la Roumanie en Suisse en juin 2014 avant la Coupe du monde du Brésil. Du coup, il ne reste que deux possibilités à la FAF pour programmer les matchs amicaux, soit en Autriche ou en Angleterre. La FAF a entamé les démarches La FAF les préparatifs des deux matchs amicaux. Selon une source bien informée, l'instance fédérale a déjà entamé les démarches pour programmer les deux matchs amicaux de mars en Europe. Seulement, on ignore si les contacts sont directs avec les fédérations des pays hôtes ou bien par le biais d'agences spécialisées. Aucune information n'a filtré en ce sens, mais on sait que des pourparlers sont en cours pour en finir avec ce dossier et, du coup, annoncer officiellement la tenue des deux rencontres à travers un communiqué de presse via le site officiel de l'instance fédérale. Des pays d'Europe de l'est, au cas où... Et dans le cas où la FAF n'aura pas trouvé d'accord pour l'Autriche, l'Angleterre ou même un autre pays, on se rabattra carrément sur un des pays d'Europe de l'est comme la Roumanie, la Bulgarie ou même la Hongrie pour y faire jouer les deux matchs, pour ne pas perdre trop de temps entre les aller-retour, à cause de la durée du stage qui ne dépasse pas les dix jours. En outre, la FAF risque de se retrouver dans une situation très embarrassante en cas de refus de l'Autriche ou l'Angleterre. La piste belge risque d'être compliquée A la fédération, on a évoqué aussi la piste belge comme solution de secours, car faut-il bien le préciser, l'instance fédérale a pris ses devants face à la situation actuelle en Europe. Pour la Belgique, c'est le volet sécuritaire du match qui risque de faire la différence. Les médias belges avaient évoqué un intérêt des Belges d'affronter l'Algérie ou le Maroc afin de préparer la confrontation de la Tunisie lors du premier tour de la Coupe du monde. Finalement, les Belges ont fini par choisir l'Arabie Saoudite à cause du volet sécuritaire, selon les thèses présentées par la presse locale, alors que les communautés algérienne et marocaine sont présentes en force, au moment où sur le plan sécuritaire, des dispositifs importants sont mis en place sur le sol belge.