Invité ce week-end sur le plateau de la Télévision algérienne, le coach des Canaris, Noureddine Saâdi, s'est exprimé sur la situation de son équipe. Le premier responsable du staff a fait savoir que s'il a décidé de venir au club, ce n'est certainement pour démissionner. D'ailleurs, il a rappelé une nouvelle fois qu'il ne lâchera absolument rien et qu'il poursuivra sa mission jusqu'à la fin de saison dans l'espoir de sauver le club. «J'ai des difficultés dans certains postes» Dans un premier temps, Saâdi a fait savoir qu'avant même sa venue, la JSK se trouvait dans une situation très délicate, en expliquant : «Certes c'est tout le monde qui critique le rendement de l'équipe, mais il ne faut pas oublier, que les problèmes, il y en avait avant ma venue. Tout le monde connaît la situation dans laquelle vivait le club cette saison. Maintenant, depuis ma venue, j'essaye d'arranger les choses, et je ne cache pas que ce n'est pas facile. D'ailleurs, j'ai des difficultés à composer mon onze, car il y a un manque flagrant dans certains postes de jeu.» «Je joue sans un attaquant de pointe» A titre d'exemple, Noureddine Saâdi a cité le compartiment offensif en disant : «Depuis que je suis venu, je joue sans un attaquant de pointe de métier. Tous les joueurs alignés dans ce poste sont des attaquants de couloirs. C'est aussi le cas dans certains postes de jeu. Je ne vous cache pas que c'est vraiment difficile pour un entraîneur, surtout lorsqu'on connaît l'importance d'un attaquant dans une équipe. Mais en dépit de tout, on consent des efforts pour essayer de rebondir rapidement en championnat. On sait que nous n'avons pas trop le choix.» «Depuis son arrivée, Mellal a réglé la plupart des problèmes financiers» En dernier lieu, le premier responsable du staff technique s'est exprimé sur la venue de Mellal à la JSK, en expliquant : «Je dois dire que la venue de Mellal à la JSK est une très bonne chose, car il a pu régler la plupart des problèmes financiers. Tout le monde sait que les joueurs ont des besoins. Le club en gros a de grosses dépenses tels que la restauration et l'hébergement. Mellal a pu régler tous ces soucis. S'il n'était pas venu, la JSK serait à l'heure en dégringolade, plus qu'elle ne l'est aujourd'hui.» Avant d'ajouter : «Les relations que j'ai avec Mellal sont basées sur la confiance et le respect. Il me respect en tant que coach et je le respecte en tant que dirigeant.»