Comment est votre moral après la défaite concédée à Médéa en championnat et êtes-vous prêts à entamer votre aventure africaine ce dimanche ? Il est vrai qu'on aurait aimé revenir de Médéa avec un résultat positif. Malheureusement, on n'a pas pu atteindre notre objectif. Il ne faut pas oublier que ce match s'est déroulé dans des conditions météorologiques très difficiles. Le match pouvait être reportée en raison de la qualité de la pelouse du stade. Cela-dit, on ne doit pas chercher d'excuses. Comme l'a si bien dit le coach, il est impossible de gagner tous les matchs. Cette défaite n'est pas la fin du monde. Je ne pense pas que cette défaite va influer négativement sur notre moral avant le match de ce dimanche. N'avez-vous pas le sentiment que la course au titre est devenue désormais très difficile pour vous ? Même si le CSC s'impose face à l'USMH il augmentera son avance sur nous à 11 unités, on continuera à lutter jusqu'à la fin de la compétition. Il reste encore 11 matchs avant la fin de la saison et tout reste encore possible. Contrairement au CSC qui se consacre uniquement au championnat, nous on joue sur trois fronts. On continuera à lutter jusqu'à la fin de la saison. Pour ce qui est du match de ce dimanche, ne pensez-vous que votre participation en Coupe de la CAF la saison dernière vous a donné plus d'expérience dans ce genre de compétition ? Après le championnat et la coupe, nous allons aborder une tout autre compétition à savoir la Ligue des champions africaine. Nous ne disposons pas de beaucoup d'informations sur l'équipe de l'AS Otoho, si ce n'est qu'elle a réalisé de bons résultats lors de ses trois derniers matchs. Il est vrai que nous avons l'expérience africaine après notre participation en Coupe de la CAF la saison dernière, même si la Coupe de la CAF est différente de la LDC. C'est-à-dire ? Même si nous avons réalisé un bon parcours en Coupe de la CAF la saison dernière, je dirais que le niveau de la LDC est beaucoup plus élevé que celui de la Coupe de la CAF. Mais nous allons tout faire pour relever le défi. On espère marquer au moins un but au Congo pour aborder le match retour à Alger avec beaucoup de confiance et d'assurance. Ne ressentez-vous pas une certaine pression vu que vous jouez sur les trois fronts ? Nous sommes dans un grand club et on ne peut pas se contenter de jouer les seconds rôles. Le Mouloudia joue pratiquement chaque saison sur les trois fronts. On va tout faire pour satisfaire nos fans qui adorent la coupe, et on sera très contents de leur offrir ce trophée en fin de saison. L'arrivée d'Aliou Dieng a rendu la concurrence encore plus rude au milieu du terrain. Qu'en pensez-vous ? La concurrence ne peut être que bénéfique pour l'équipe, d'autant plus qu'on joue sur les trois fronts. Le staff technique aura donc plus de possibilité pour composer son milieu du terrain. Avez-vous commencé à penser à votre avenir, sachant que vous serez libre en juin prochain ? Bien sûr que chaque joueur pense à son avenir. Mais je dois avouer que je me sens bien au Mouloudia. Je suis ici depuis quatre ans et je n'ai jamais connu le moindre problème. Je ne dirais pas non à une prolongation de contrat, mais tout cela relève du domaine du Mektoub.