De passage à Berbère télévision, le membre du conseil d'administration, Malik Azlef, en a profité pour parler de la situation de la JSK. Il a aussi remet l'ancien président, Mohand Chérif Hannachi, à sa place puisque ce dernier a récemment souhaité revenir à la présidence, chose qui a été refusée par les actionnaires. Après avoir parlé de Mellal et de son projet, Azlef est revenu quelques mois en arrière pour expliquer aux supporters que Hannachi avait fui ses responsabilités en laissant l'équipe livrée à elle-même : « Lorsque l'équipe se trouvait en Tunisie, Hannachi a pris la fuite au Maroc. Il ne pouvait plus diriger l'équipe et il n'avait plus aucun sou. Je l'ai appelé pour avoir des détails, il m'a fait savoir qu'il ne pouvait plus continuer et qu'il était fatigué. C'est à ce moment-là que nous avons décidé de le remplacer. » «Benabderrahmane m'a appelé de Tunisie pour solliciter mon intervention» Toujours concernant le stage que l'équipe avait effectué en Tunisie, Azlef dira : « Comme l'équipe était sans président, c'est Nassim qui assumait tout. Je me souviens, il m'avait appelé pour me demander d'intervenir. C'est à ce moment-là que j'ai appris que Hannachi était au Maroc. J'étais en France, j'ai dû laisser ma famille seule pour venir au secours de la JSK. » «J'ai sauvé la JSK d'un scandale sans précédent» Si Nassim avait contacté Azlef, c'est pour lui faire savoir que le stage n'a pas été payé et qu'il n'y avait pas d'argent. C'est à ce moment-là qu'Azlef s'est dépêché pour rallier la Tunisie en extrême urgence : « Je me souviens, j'étais rentré à Tizi Ouzou avant de rallier par route la Tunisie. J'ai pris avec moi de l'argent pour régler les factures et réserver des billets d'avion Annaba-Alger pour que l'équipe puisse rentrer à l'aise. Je remercie Azzedine Mellal et Rachid Azouaou qui, ont eux aussi, mis de l'argent pour régler ce scandale sans précédent. » «Lors de la dernière AGO, il a exigé le poste de président, on a refusé» Lors de la dernière assemblée générale durant laquelle Mellal a été installé au poste du président du conseil d'administration, Mohand Chérif Hannachi avait réclamé le poste du président. Et comme il a compris que personne n'allait voter pour lui, il a décidé de quitter la salle : « Lors de la dernière assemblée générale, Hannachi, qui était présent, avait exigé le poste de président. On allait lui proposer de rester actionnaire ou bien président d'honneur mais il a tout refusé. Donc, nous avons procédé au vote avant de désigner Mellal premier responsable. » «Après l'AG de janvier dernier, Yarichène voulait devenir président, c'était trop tard» D'après Malik Azlef, Yazid Yarichène avait mis beaucoup de temps pour se décider de se présenter à la présidence. Cela a été fait lors de l'assemblée générale du mois de janvier dernier : « Après l'assemblée de janvier dernier, Yarichène avait émis le vœu de devenir président, mais c'était trop tard. On avait déjà donné notre parole à Mellal. Il a commencé à dépenser de l'argent sans avoir aucun statut. Il était impossible de le trahir. » «Il faut aider la JSK pour qu'elle quitte la zone rouge» Avant de conclure, Azlef a évoqué la situation difficile que traverse la JSK en championnat puisque les résultats ne suivent plus depuis quelques temps : « La JSK est en danger, on doit tous rester derrière les joueurs pour qu'ils parviennent à sauver l'équipe de la relégation. Les supporters ne doivent pas abandonner leur équipe en cette période. »