Le Tribunal arbitral des sports a tranché en faveur de la Fédération algérienne de football, dans son conflit avec la LFP. L'instance fédérale avait décidé de geler la convention liant les deux structures, à l'issue de la réunion du Bureau fédéral tenue le 21 janvier à Sétif. Non convaincu par les arguments du BF, l'ancien président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, avait décidé de saisir le Tribunal arbitral des sports pour trancher quant à la régularité de la décision. Après une série de plaidoiries, le TAS a rendu son verdict, lundi, en faveur de la FAF. Suite à quoi, Mahfoud Kerbadj avait critiqué cette décision du TAS, surtout le fait qu'elle soit communiquée à la presse, avant les parties concernées : «Sincèrement, je ne peux pas commenter une décision qui ne m'a pas été communiquée de manière officielle. Je l'ai appris à travers la presse. Le TAS devait nous notifier sa décision. Aussi, l'article 15 des règlements précise que le TAS n'a pas le droit de communiquer les décisions aux médias, sauf après accord des deux parties. C'est une violation de la réglementation, c'est clair.» Mahfoud Kerbadj était en colère après ce qui s'est passé mais aussi par rapport à la décision. Seulement, une source bien informée nous a révélé que lundi en fin d'après-midi, le directeur juridique de la Ligue de football professionnel, Mani Saâda, ainsi que la directrice juridique de la FAF ont été informés par téléphone du verdict final de ce litige opposant les deux structures. Les deux parties vont recevoir dans les prochains jours, selon la même source, une notification par écrit concernant le jugement final de ce litige. Du côté de la FAF, on est très content de cette victoire, alors du côté de la LFP, on semble avoir rendu les armes, même si on peut toujours recourir au TAS de Lausanne pour se plaindre du fait qu'on ne soit pas convaincu du verdict. Kerbadj a décidé ainsi de se retirer définitivement du monde du football, après cet échec : «Oubliez Kerbadj ! Je demande aux médias et même à l'actuel BF, à commencer par le président, d'oublier Mahfoud Kerbadj. Je leur demande de ne plus regarder dans le rétroviseur, pour ne pas heurter encore une fois le mur. Il faut regarder tout droit et penser à l'avenir. J'espère aussi qu'ils ne me citeront plus», a déclaré le désormais ancien patron de la LFP.