Beaucoup de volonté au sein du group. Naïli : «J'aurais aimé jouer ce match». La séance de ce matin, qui aura lieu au stade de Rouiba, sera la dernière concernant la préparation de l'équipe pour le match contre le CRB. Cette séance sera décisive pour le staff technique qui verra Charef contraint de dégager le onze qui affrontera Belouizdad. Bien qu'il ait déjà une idée sur la composante de son équipe, l'entraîneur harrachi procédera aux derniers réglages, notamment au milieu du terrain où des changements sont prévus pour permettre à ce compartiment de se comporter de la meilleure façon possible. Il ne restera par la suite que la mise au vert pour la concentration, avant d'affronter le CRB le lendemain. Beaucoup de volonté au sein du groupe Ceux qui ont côtoyé l'entourage de l'équipe ces derniers temps ont certainement dû remarquer que plus le moment de la rencontre approche, plus on constate une grande volonté chez les joueurs qui se montrent de plus en plus concentrés sur cette confrontation. Le souhait du staff technique est que cette volonté affichée lors des entraînements et la rigueur dans le travail se verront sur le terrain le jour du match, surtout que la pression sur les deux équipes sera beaucoup plus forte que d'habitude. Aussi, le stade de Rouiba et son terrain en gazon se présente comme un atout favorable aux Harrachis qui n'ont jamais raté le moindre rendez-vous là-bas. L'absence de Naïli, l'autre souci de Charef Satisfait d'avoir récupéré certains blessés, le coach harrachi a vite déchanté en apprenant que Naïli sera absent face au CRB. En fait, si l'on tient compte des absences de Aouamer, un autre titulaire à part entière, on comprend l'inquiétude de Charef qui tente de trouver la meilleure formule pour pallier ces deux défections. Mais si pour le poste d'arrière droit, Charef a des solutions de rechange, en disposant d'un élément comme Abdat capable de combler le vide sur le flanc droit, le problème réside dans l'absence de Naïli, considéré comme une pièce maîtresse dans l'entrejeu. Le coach harrachi pense confier ce rôle à Hendou, mais cette solution est sans garantie pour la simple raison que ce joueur n'a jamais, depuis qu'il est à l'USMH, eu l'occasion de jouer à ce poste. Naïli : «J'aurais aimé jouer ce match» Interrogé sur son absence, Naïli, que nous avons joint hier matin, nous a déclaré : «C'est dommage pour moi et pour l'équipe. Mais bon, la saison n'est pas encore finie. Par conséquent, je sais que je reprendrai bientôt ma place dans l'équipe. Mais je ne vous cache pas qu'au fond de moi, j'aurais aimé participer à cette rencontre et contribuer à un éventuel premier succès » Hendou, Gharbi, Djeghbala… qui pourra le remplacer ? Pour pallier la défection de Naïli, le coach a plusieurs solutions, mais la plus plausible est celle de voir Hendou, le demi tournant, décalé d'un cran pour laisser sa place à Aïssaoui qui jouera en milieu offensif. Charef a également d'autres choix, comme celui de Djeghbala qui possède le même profil que Naïli. Quant à Gharbi, qui vient de reprendre sa place en milieu du terrain, il peut aussi se retrouver dans le rôle de récupérateur. Djeghbala : «En cas de titularisation, je ferai tout pour m'imposer» Abdelmalek Djeghbala, que nous avons interrogé à propos d'une éventuelle titularisation face au CRB, nous a déclaré : «Je suis prêt à jouer là où le coach a besoin de moi. Je suis un élément polyvalent et de ce fait, je n'ai pas une préférence pour un poste bien précis. De mon côté, cela ne posera aucun problème. Je ne vous cache pas que j'ai une grande envie de jouer. Par conséquent, si l'entraîneur me fait confiance, je ferai tout pour être à la hauteur.» ------------------------------------------------------- Le professionnalisme intéresse 40 clubs Le projet de professionnaliser les clubs, initié par le président Abdelaziz Bouteflika, dont beaucoup de présidents avaient opposé leur refus, est devenu subitement intéressant, attirant. C'est à n'y rien comprendre. C'est du moins ce que l'on peut déduire à travers le nombre des clubs ayant émis le désir de passer du statut d'amateur à celui de professionnel. Il y a moins d'une semaine, ils étaient nombreux contre ce projet, voilà qu'aujourd'hui le nombre des clubs intéressés dépasse la quarantaine. Ils sont, effet, plus de 40 clubs à avoir formulé leur demande à la fédération pour un changement de statut. Il aura fallu que le président de la FAF annonce certains avantages pour que les 36 clubs formant les première et deuxième divisions témoignent leur intérêt à ce projet. En effet, trois points parmi toutes les décisions sont à l'origine du revirement des présidents de club. La prise en charge par l'Etat de certaines dépenses, l'octroi à chaque club d'une enveloppe financière de 10 milliards et la possibilité pour les clubs de Super D2 d'évoluer en championnat professionnel. Ce dernier point a même attiré l'attention de certaines équipes qui devront quitter la première division et la Super D2, après avoir perdu toute chance de maintien. Quant aux autres clubs, ils ne sont intéressés que par les dix milliards que l'Etat a promis de mettre à la disposition de ceux qui s'engageraient dans le professionnalisme. Maintenant que la FAF a promis et que les clubs ont sauté sur l'occasion, sachant que le championnat professionnel démarrera avec un nombre de clubs réduit (12 au maximum), l'on se demande comment la fédération va-t-elle convaincre certains clubs, qui ne répondent pas aux critères du cahier des charges, de garder leur statut amateur ? -------------------------------------------- Il réalise sa troisième accession consécutive Lounici, l'homme providentiel L'O. Médéa vient de terminer premier de son groupe. Ce qui lui permettra de jouer la saison prochaine en Super D2. Cette consécration est certainement liée au retour de Lounici à la barre technique du club. L'ancien international et coach de l'Olympique de Médéa a réussi sa troisième accession consécutive, après celle réalisée avec l'USMH. Khaled Lounici, qui il y a une semaine, vient de réussir une autre accession en Super D2, est en passe de devenir un véritable spécialiste. Ce qu'il y a lieu de rajouter, c'est le fait qu'en milieu de saison, Khaled a été remercié par la direction de l'OM. Mais au bout de trois mois, les mêmes responsables olympiens se sont rendus compte qu'ils avaient fait une erreur en voyant leur équipe dégringoler au classement. Ayant repris contact avec Lounici, ce dernier a accepté de reprendre du service et redonné confiance à ses joueurs qui ont réussi une fin de parcours sans faute, avec à la clé une accession. Lounici est peut-être l'homme qu'il faut à Médéa