Abdelkader Amrani, qui a démissionné de son poste d'entraîneur du CSC, s'est envolé hier de l'aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine pour rentrer chez lui à Tlemcen. Il passera quelques jours avant de revenir, pour procéder à la résiliation de son contrat. Amrani s'est entendu en quelques minutes avec Arama en lui facilitant la tâche, et lui a promis de revenir dans trois jours, pour résilier son contrat et lui permettre de se mettre à la recherche d'un nouvel entraîneur. Les patrons de l'ENTP exigent un grand entraîneur à Arama Les responsables de l'ENTP, qui sont les propriétaires du CSC, auraient souhaité voir le coach Amrani continuer l'aventure et poursuivre son travail, pour finaliser le projet, mais ils ne pouvaient aller contre sa volonté. Car il a décidé de ne pas revenir sur sa décision. Les patrons de l'ENTP ont remercié le coach pour les services rendus au club, pendant les deux années qu'il a passées. Il a sauvé le CSC de la relégation lors de sa première saison, avant de lui offrir le titre de champion d'Algérie attendu depuis 21 ans la saison écoulée. Ils ont exigé du manager général Tarek Arama d'engager un grand entraîneur, qui répondra aux larges attentes des Sanafir. Zaki, Ighil ou Benzerti pour lui succéder Plusieurs entraîneurs sont sur les tablettes des dirigeants du CSC. Les responsables de l'ENTP ont exigé un grand technicien. Plusieurs noms circulent dans l'entourage du club et on évoque d'ores et déjà Ighil Meziane l'ex-sélectionneur national et ex-coach de la JSK, du MCA, et il y a aussi Badou Zaki qui a drivé lui aussi le CRB, le MCO et la sélection marocaine. Le troisième nom est le Tunisien Faouzi Benzerti ex-driver de la sélection tunisienne et de plusieurs clubs tunisiens, marocains et des pays du Golfe. Pour le moment rien n'est encore officiel et ce ne sont que des spéculations. Cherif El Ouazzani proposé Même le nom de Si Tahar Cherif El Ouazzani revient dans les plans de la direction du CSC, mais rien d'officiel. Les responsables du club à leur tête Tarek Arama veulent tout d'abord résilier le contrat de Abdelkader Amrani dans trois jours, c'est-à-dire après le match du DRB Tadjenanet, après on pourra se consacrer au dossier du nouveau coach. Amouta s'est excusé Il y a enfin l'ex-coach du Widad de Casablanca qui a gagné la Ligue des champions africaine avec ce club la saison écoulée. Mais ce dernier s'est excusé et ne peut venir, en raison de ses obligations professionnelles. Il est en train d'effectuer une formation et ne sera libre qu'à partir du mois de janvier prochain. Ce qui n'arrange pas les affaires de la direction qui veut en finir avec la question du successeur d'Abdelkader Amrani dans les plus brefs délais. «Le CSC ne va pas s'arrêter après mon départ et les Sanafir vont le remettre sur la bonne voie» Le coach Abdelkader Amrani lance un appel aux Sanafir de rester derrière l'équipe, car c'est leur patrimoine et ils ne doivent pas la laisser. «Le CSC ne va pas s'arrêter après mon départ. Des hommes sont passés par le CSC et c'est le cas pour moi, mais les supporters restent toujours derrière. Avec leur soutien et leur rôle qu'ils jouent, ils vont remettre le CSC sur la bonne voie.» «Dieu merci… je quitte le CSC la conscience tranquille» Comme il a ajouté en déclarant ce qui suit : «Dieu merci, je quitte le CSC la conscience tranquille. J'ai tout fait et j'ai tout donné, mais c'est bien dommage, quand ça ne vous sourit pas ce n'est pas la peine d'insister et il était donc préférable pour moi de démissionner, pour le bien de l'équipe.» «J'ai passé les deux meilleures saisons de ma carrière d'entraîneur» Il n'a pas omis de reconnaître que son passage au CSC restera gravé dans sa mémoire et le qualifie de meilleur dans sa carrière d'entraîneur. «J'ai coaché plusieurs équipes, mais mes deux saisons passées au CSC resteront à jamais gravées dans ma mémoire et je ne peux les oublier. Ce sont les deux meilleures saisons de ma carrière. Je ne peux oublier cette joie de la consécration en championnat et ces scènes de liesse dans tout Constantine.» «Je suis persuadé que le CSC reviendra en force et les Sanafir resteront dans mon cœur» En conclusion, le driver du CSC Abdelkader Amrani reste confiant et persuadé que l'équipe reviendra en force, que son départ ne va pas influer sur le groupe et que le futur entraîneur parviendra à provoquer le déclic. «Il n'y a pas lieu de s'enflammer et les supporters doivent rester derrière leur équipe en oubliant mon départ. Ils doivent prêter main-forte aux joueurs et inch'Allah le CSC renouera avec les victoires et sortira la tête de l'eau.»
Haddad «Le problème n'est pas Amrani et on est tous responsables» Le milieu de terrain du CSC Fouad Haddad regrette le départ du coach Abdelkader Amrani qui a décidé de démissionner de son poste, en déclarant ce qui suit : «Il ne faut pas incomber la responsabilité à Amrani ou aux membres de son staff. On assume tous la responsabilité de cette série de mauvais résultats. Ça fait un bon moment qu'on n'a pas gagné et on doit vite mettre fin à cette mauvaise passe pour refaire surface.» «Benbraham m'a averti pour contestation de décision sans justification valable» Comme il n'a pas omis de parler de l'avertissement pris pour contestation de décision en fin de première période : «Sincèrement je ne m'attendais pas à prendre un carton jaune pour contestation de décision. Benbraham l'arbitre de la rencontre m'a averti sans justification valable. J'ai juste demandé à l'arbitre les raisons l'ayant poussé à ne pas siffler un penalty en fin de première période. J'ai pris un carton gratuit qui va me priver du match face au DRBT. Une rencontre qu'on ne doit en aucun cas rater et seule la victoire compte pour nous.» «On comprend la colère des supporters, mais ils doivent nous soutenir dans ces moments difficiles» En conclusion, Fouad Haddad s'est exprimé sur la réaction des supporters qui étaient très en colère apprès la fin du match face au MCO et ce nouveau faux pas concédé à domicile, en estimant : «On comprend parfaitement la réaction de nos supporters qui sont en colère contre nous. Car on n'a pas été à la hauteur de leurs aspirations, mais on doit se mobiliser tous pour remettre le CSC sur rails. On a grand besoin du soutien de nos supporters dans ces moments difficiles. On est à notre sixième match sans la moindre victoire et on demande encore une fois pardon aux Sanafir, et ce même si c'est trop du moment qu'on n'a pas pu leur rendre le sourire à maintes reprises. On les comprend, mais ils doivent rester derrière leur équipe et inch'Allah on va sortir de cette crise de résultats prochainement.»
La famille du CSC était hier à l'aéroport Mohamed Boudiaf pour saluer Amrani Le coach Abdelkader Amrani qui a fait ses adieux, en démissionnant de son poste d'entraîneur, a quitté hier après-midi Constantine en s'envolant chez lui à Tlemcen. Tout le monde était présent à l'aéroport pour saluer Amrani. Le manager général Tarek Arama, le coach adjoint Arab, le préparateur physique Guerioune et le coach des gardiens Cheriet étaient tous présents. Pour dire que le coach Amrani a gardé sa place propre au CSC, où il a passé deux belles saisons, dont la dernière avec cette consécration en championnat. Les supporters l'ont sollicité pour des photos souvenirs Il n'y avait pas uniquement les responsables du CSC, mais aussi les supporters à l'aéroport Mohamed Boudiaf pour saluer Amrani qui a quitté officiellement la barre technique du club. Les supporters présents sur les lieux ont essayé de dissuader Abdelkader Amrani de partir, mais ce dernier avec gentillesse leur a expliqué que sa décision était irréversible, et ce pour le bien suprême du CSC, tout en souhaitant que le futur coach provoquera le déclic tant attendu. Les Sanafir ont profité de ce moment pour prendre des photos souvenirs avec Abdelkader Amrani avant qu'il ne prenne son vol et rentre chez lui à Tlemcen.